C’est Valeurs Actuelles qui nous apprend qu’un acte de profanation inqualifiable s’est déroulé le dimanche 9 février à l’église de Limay (Yvelines). Un individu a pénétré dans la sacristie pendant la messe, dérobant le téléphone du prêtre avant de se livrer à des actes de souillure au sein même du sanctuaire.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 13h10, lorsque le prêtre de l’église de Limay a alerté les forces de l’ordre après s’être fait voler son téléphone portable. Selon les premières constatations, un homme s’est introduit dans la sacristie en pleine célébration eucharistique, a commis le vol, puis s’est livré à un acte de dégradation en souillant plusieurs endroits de l’église.
Cet acte, qui va bien au-delà d’une simple infraction, porte atteinte à la sacralité du lieu et soulève des questions sur le climat d’impunité dont semblent bénéficier certains auteurs de profanations dans les édifices chrétiens.
Alertée immédiatement, la cellule de police judiciaire de Mantes-la-Jolie a été saisie de l’affaire. Les images de vidéosurveillance vont être examinées et les témoignages recueillis afin d’identifier et d’interpeller l’auteur de ces faits scandaleux.
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Cet événement à Limay s’inscrit malheureusement dans une recrudescence des actes de vandalisme et de profanation visant les églises en France. Ces dernières années, de nombreuses paroisses ont été vandalisées, incendiées ou transformées en lieux de squats, sans que ces faits ne provoquent de réelle prise de conscience politique ou médiatique.
Les catholiques sont une nouvelle fois témoins d’un climat de mépris croissant envers leurs lieux de culte, où des actes qui auraient provoqué un tollé s’ils avaient visé d’autres confessions semblent être relégués au rang de faits divers anodins. L’Eglise, par la voix de plusieurs responsables ecclésiaux doit appeler à un sursaut et à une véritable protection des églises , qui restent des maisons de prière sacrées et de recueillement ouverts à tous.
