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Un pèlerinage LGBT+ pour le jubilée 2025: une nouvelle pression du lobby homosexuel sur l’Église ?

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En ouvrant les portes de la basilique du Gesù aux pèlerins LGBT+ sous couvert d’un "Jubilé pour tous", le Vatican semble oublier l’appel à la conversion, qui est au cœur du message chrétien.

L’annonce du pèlerinage LGBT prévu pour le Jubilé 2025, un événement voulu par la communauté LGBT+ dans le cadre des célébrations jubiliaires du Pape François, a provoqué des réactions de perplexité et d’incompréhension. Cette initiative, inscrite dans le programme officiel du Vatican, marque un tournant dans la manière dont l’Église semble s’adapter à la culture moderne. Le choix d’accueillir un pèlerinage spécifiquement destiné aux personnes LGBT+, ainsi qu’à leurs familles et à leurs soutiens, dans la majestueuse église du Gesù, soulève de vives interrogations sur l’évolution de la doctrine catholique en matière d’homosexualité.

Il est essentiel de rappeler que l’enseignement constant de l’Église catholique, tel que formulé par le Catéchisme de l’Église catholique, considère les actes homosexuels comme « objectivement désordonnés », affirmant que « les actes homosexuels sont contraires à la loi naturelle, car ils excluent l’acte sexuel du don de la vie » (CEC, 2357). En outre, l’Église enseigne que les personnes homosexuelles sont appelées à vivre dans la chasteté, un principe qui repose sur la vision chrétienne de la sexualité humaine. Alors, comment comprendre une telle ouverture aux revendications de la communauté LGBT+ à un moment où la doctrine de l’Église demeure inchangée ?

Le communiqué du Vatican, sous la direction du Pape François et avec l’aval du Cardinal Zuppi, semble céder face aux pressions croissantes du lobby LGBT+, qui cherche à obtenir une légitimation plus large au sein de l’Église. En offrant une « tente d’accueil » à ceux qui, selon les Écritures et la tradition chrétienne, vivent dans un péché grave, l’Église semble dévier de sa mission d’annoncer la vérité, qui inclut l’appel à la conversion et à la sainteté pour tous les fidèles, sans exception.

Ce pèlerinage LGBT est présenté comme une « réconciliation », mais cela ressemble davantage à une large concession cherchant à remodeler l’Église à l’image de la culture sécularisée et de plus en plus libérale. Les catholiques attachés à la fidélité de l’Église ne comprennent pas pourquoi une telle initiative est prise dans un contexte où les Écritures, comme l’épître de Saint Paul aux Romains, réprouvent explicitement les actes homosexuels (Romains 1:26-27).

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Les catholiques dubitatifs face à cette initiative, et ils sont nombreux, se demandent également si le Vatican n’affiche pas ici une véritable capitulation face à un lobby puissant, prêt à imposer ses valeurs au détriment des enseignements immuables de l’Église. Au lieu de défendre fermement la vérité chrétienne, le Vatican semble choisir une voie d’apaisement qui apparait comme un véritable renoncement.

En ouvrant les portes de la basilique du Gesù aux pèlerins LGBT+ sous le couvert d’un « Giubileo pour tous », le Vatican semble oublier l’appel à la conversion, qui est au cœur du message chrétien. Si l’Église désire accueillir tous les pécheurs, elle doit d’abord appeler à la conversion, à la repentance, et à la réconciliation avec Dieu, conformément à la doctrine catholique, et non simplement tolérer le péché sous prétexte de « miséricorde ».

Ce pèlerinage marque-t-il un pas vers une révision de la doctrine sur l’homosexualité, ou bien une simple adaptation pastorale ? Il est crucial de se rappeler que la vérité et l’intégrité de l’enseignement catholique ne doivent jamais être compromises, même face aux pressions sociales et politiques. Le cardinal Zuppi devrait se rappeler que la véritable miséricorde consiste non pas à affirmer des comportements contraires à la loi divine, mais à offrir le chemin de la conversion et du salut éternel pour tous.

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