Le prêtre Paul Tatu Mothobi, membre de la Congrégation des Sacrés Stigmates (CSS/Stigmatines) et ancien responsable des médias et des communications de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe (SACBC), a été retrouvé mort des suites de blessures par balle en Afrique du Sud le 27 avril 2024.
Selon un communiqué du secrétaire provincial de la congrégation basé en Afrique du Sud, le père Jeremia Thami Mkhwanazi, Tatu est décédé le samedi 27 avril après avoir été touché par une balle.
Tatu, originaire de l’archidiocèse de Maseru au Lesotho, exerçait son ministère dans l’archidiocèse de Pretoria en Afrique du Sud. Son corps sans vie a été découvert avec des blessures par balle dans sa voiture sur une route nationale en Afrique du Sud, reliant Le Cap à Beit Bridge, une ville frontalière avec le Zimbabwe.
Dans une déclaration du lundi 29 avril, les membres de la SACBC ont présenté leurs condoléances, décrivant son assassinat comme faisant partie d’une série d’incidents tragiques, faisant référence au meurtre du père William Banda en mars dernier.
Les évêques du Botswana, d’Eswatini et d’Afrique du Sud ont exprimé leur tristesse face à la mort du père Tatu, soulignant son dévouement en tant que responsable des médias et des communications de la SACBC.
La SACBC a également déploré la détérioration de la sécurité et de la moralité en Afrique du Sud, décrivant les meurtres de Tatu et de Banda comme des exemples de cette tendance inquiétante.
Né en 1979 à Teyateyaneng, au Lesotho, Tatu a rejoint les Stigmatines en 1998, poursuivant ses études en Afrique du Sud et en Tanzanie. Il était également un collaborateur d’ACI Afrique, participant à des initiatives telles que la lutte contre la toxicomanie chez les jeunes.
Les évêques ont appelé les autorités sud-africaines à protéger la vie humaine et à prendre des mesures pour assurer la sécurité des citoyens, y compris des prêtres catholiques qui servent la population.
Ils ont également sollicité la collaboration du gouvernement dans l’élaboration de stratégies pour mettre fin à la vague de meurtres d’innocents, qualifiant cette situation de pandémie dans le pays.
Source cna
