Le diocèse de Nnewi a confirmé la tragédie dans un communiqué publié ce vendredi 27 décembre. Selon le chancelier diocésain, le père Tobias Okonkwo a été pris pour cible entre 19h et 20h alors qu’il circulait sur la route Owerri-Onitsha. Âgé de 40 ans, il avait été ordonné prêtre le 11 juillet 2015 et exerçait plusieurs fonctions, notamment celle de gestionnaire des écoles de soins infirmiers, de sage-femme et de laboratoire médical rattachées à l’hôpital Notre-Dame de Lourdes d’Ihiala, où il était également prêtre en charge.
Né le 11 août 1984, le père Tobias était apprécié pour son dévouement pastoral et son engagement professionnel au service de la santé. Sa double vocation de prêtre et de pharmacien faisait de lui une figure précieuse et respectée dans la communauté catholique locale.
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Le diocèse de Nnewi a invité les fidèles à prier pour le repos éternel de l’âme du père Tobias et à soutenir sa famille endeuillée. « Nous demandons à tous de célébrer des messes pour le père Tobias, afin que Dieu accueille son âme dans la paix éternelle », a déclaré le père Raphael Ezeogu, chancelier du diocèse.
Ce meurtre s’inscrit dans un contexte de violences croissantes visant les membres de l’Église catholique au Nigeria. Selon des rapports récents, les attaques contre les clercs et les institutions religieuses se multiplient, en particulier dans les États du sud-est et du centre-nord du pays. En octobre dernier, un séminaire avait été pris pour cible dans l’État de Benue, où un recteur avait été enlevé avant d’être libéré quelques semaines plus tard.
Le gouvernement nigérian, critiqué pour son incapacité à contenir l’insécurité, n’a pas encore identifié les auteurs de ce nouvel acte criminel. Cette situation exacerbe le sentiment d’insécurité parmi les communautés chrétiennes du pays, qui demandent des mesures urgentes pour protéger les lieux de culte et le clergé.
Les funérailles du père Tobias seront annoncées dans les prochains jours par le diocèse de Nnewi.