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Une crèche incendiée en Dordogne : une nouvelle violence contre un symbole chrétien

La crèche réduite en cendres - capture X
La crèche réduite en cendres - capture X
« Nous ne nous laisserons pas impressionner et conserverons nos traditions et nos valeurs »

La nuit du 27 au 28 décembre, la crèche de Noël de La Roque-Gageac, village de 430 habitants niché en Dordogne, a été détruite par un incendie. Installée sous la halle du village, cette œuvre réalisée par un artisan local avec l’aide de bénévoles a été entièrement consumée, malgré l’intervention rapide des pompiers alertés par un automobiliste.

Le maire, Jérôme Peyrat, ancien conseiller d’Emmanuel Macron, a exprimé sa colère et ses soupçons dans un message publié sur Facebook : « Le froid, le gel, l’humidité, l’absence de bougie ou de système électrique nous font malheureusement penser à un acte volontaire. » Il déplore les risques que cet incendie aurait pu poser pour la charpente de la halle et les chalets environnants, insistant sur la gravité de cet acte.

La question a été posée : « Laïcité très mal comprise ? Violence contre un symbole chrétien ? Imbécilité crasse ? Un peu de tout cela ? » Cette interrogation illustre le désarroi d’un village face à un acte qui s’apparente à une attaque directe contre ses traditions et sa foi chrétienne.

La crèche, au-delà de son caractère décoratif, est un symbole profondément enraciné dans les valeurs chrétiennes et culturelles en France. Rappelons que la crèche de Noël trouve son origine dans la tradition chrétienne, popularisée par saint François d’Assise en 1223, qui voulait rendre visible le mystère de l’Incarnation. Elle représente la naissance du Christ à Bethléem, entouré de la Vierge Marie, de saint Joseph, des bergers et parfois des mages, rappelant que Jésus s’est fait homme pour sauver l’humanité. Symbole d’humilité et de paix, la crèche invite les croyants à méditer sur la simplicité et l’amour de Dieu, venu parmi nous dans une étable. Elle demeure un témoignage vivant de la foi chrétienne dans les foyers et les communautés.

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Malgré l’émotion suscitée par cette destruction, Jérôme Peyrat a immédiatement annoncé des mesures : une plainte sera déposée le 30 décembre, et une nouvelle crèche sera installée pour remplacer celle détruite. « Nous ne nous laisserons pas impressionner et conserverons nos traditions et nos valeurs », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte où les attaques autour des symboles religieux chrétiens s’intensifient en France. La présence des crèches dans les espaces publics, régulièrement remise en question au nom de la laïcité, divise l’opinion. Mais pour les habitants de La Roque-Gageac, cet acte ne relève pas seulement d’un débat juridique ou politique : c’est une atteinte directe à leur identité et à leur foi.

L’engagement du maire à reconstruire la crèche reflète une volonté de résister à ce qu’il considère comme une tentative de détruire les racines chrétiennes de sa commune. Cette réponse rapide et déterminée est un signal fort pour les habitants.

La destruction de la crèche de La Roque-Gageac rappelle l’urgence de protéger ces symboles religieux fondateurs des valeurs communes partagées par le plus grand nombre en France. Comme l’a conclu Jérôme Peyrat, « quelle que soit la vraie question, elle trouvera la même réponse » : un refus catégorique de céder face à la violence ou à l’intimidation. La crèche renaîtra, témoignant de la détermination d’une communauté fermement attachée à ses traditions chrétiennes.

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