Une nouvelle initiative a été lancée pour sauver l’église Notre-Dame-du-Bon-Secours, un monument historique en péril et une maison de prière laissée à l’abandon. Au début du mois d’octobre, la municipalité a annoncé un nouvel appel à projets, marquant une deuxième phase pour trouver un repreneur et garantir la pérennité de cet édifice emblématique. Comme l’indique France Bleu , la ville a déjà entrepris plusieurs travaux de rénovation au fil des ans pour prévenir son effondrement, notamment le retrait du clocher en décembre 2022, qui menaçait de s’écrouler.
Cette nouvelle démarche se veut « plus ouverte » que la précédente, où les propositions étaient limitées à des projets à visée uniquement culturelle. Aujourd’hui, la maire de Trouville-sur-Mer, Sylvie De Gaetano, explique que le champ des possibles a été élargi : « Nous avons décidé, eu égard au coût de restauration du bâtiment qui s’élève à six millions d’euros , d’ouvrir l’objet de cet appel à projets. Désormais, ce nouvel appel d’offres va permettre toute activité, d’abord culturel, mais aussi un lieu de création, de coworking ou pour organisateur de séminaires. »
Cependant, il est désolant de constater qu’une église pourrait être transformée en espace de coworking. Cela soulève des questions sur la manière dont le diocèse local a géré la vie de l’édifice et de la communauté local. A t-il bien pris toute la mesure de l’abandon d’une maison de prière au profit d’une maison dédiée aux « affaires de l’homme » ?
Bien que certains puissent se réjouir de la préservation de l’édifice de pierre, on ne peut que se désoler que la foi semble s’effacer pour les affaires des hommes…
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France Bleu précise que les propositions doivent être déposées d’ici le 15 janvier 2025.En engageant la communauté et en ouvrant la porte à divers projets, la municipalité espère non seulement préserver l’église, mais aussi la revitaliser en tant que lieu de vie et de culture, mais définitivement plus en lieu de rencontre du Seigneur.
Cette initiative représente présentée comme une belle opportunité pour réinvestir un lieu chargé d’histoire, témoigne une fois de plus du lent et long déclin de la foi chrétienne en France.