Dimanche 4 août au matin, l’Église Saint-Pierre de Lège (Cap Ferret) en Gironde, a été découverte dans un état de dégradation préoccupant, victime d’un acte de vandalisme et de profanation. Le tabernacle de l’église a été fracturé et incendié, tandis que le matériel religieux a été jeté au sol et brisé. Aucune inscription ou tag n’a été trouvé sur les lieux, laissant les motivations de cet acte encore mystérieuses.
Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur place pour constater les dégâts. Pour l’instant, aucune revendication n’a été faite concernant cet incident, et l’enquête est en cours pour identifier les auteurs et comprendre les circonstances de cette agression.
Choc et consternation
Philippe de Gonneville, maire de Lège-Cap Ferret, a exprimé son choc et sa consternation face à cet acte. « Nous sommes sidérés et extrêmement choqués par cet acte de vandalisme et de profanation. Quelles que soient nos convictions ou nos confessions, nous condamnons cet acte sans réserve et apportons tout notre soutien à la communauté paroissiale et aux personnes qui veillent à cette Église au quotidien, au nom de l’ensemble de nos concitoyens », a-t-il déclaré.
La Commune et la Paroisse ont annoncé leur intention de déposer plainte contre X. En attendant les résultats de l’enquête, l’Église sera fermée pour permettre les réparations nécessaires. La réouverture est prévue après la célébration d’un office de réparation, en présence de Monseigneur l’Archevêque.
Selon la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État ainsi que la loi de décentralisation, l’Église Saint-Pierre est propriété de la commune, bien qu’affectée au culte catholique. La communauté locale, choquée par cet incident, attend avec impatience le retour à la normale et la restauration de leur lieu de culte.
