Ce dimanche matin, à l’église Saint-Sulpice, les fidèles venus assister à la messe d’envoi du 43e pèlerinage de Chartres ont été accueillis par Monseigneur Patrick Chauvet. En tant que vicaire épiscopal chargé du dialogue avec les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle, il représentait officiellement l’archevêque de Paris, Monseigneur Laurent Ulrich.C’est lui-même qui a accueilli les pèlerins avec des mots chaleureux, les invitant à vivre ce pèlerinage « comme des membres à part entière de l’Église », et leur souhaitant « un bon pèlerinage, plein de fruits et de grâces ». Il a ensuite béni les bannières des chapitres, les envoyant sur les routes de Chartres sous le signe de la foi, de l’unité et de l’espérance.
Ce geste fort, posé en tant que représentant de l’archevêque, marque une reconnaissance précieuse dans un climat ecclésial parfois tendu autour de la liturgie traditionnelle. La présence de Mgr Chauvet témoigne d’une volonté de dialogue et d’unité, loin des crispations idéologiques.
Plus loin sur le parcours, les pèlerins ont été rejoints par Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre. Il attendait les chapitres à la première halte, sur les terres de son diocèse, et leur a adressé un mot d’encouragement fraternel. Connu pour son attitude d’ouverture envers les fidèles de la tradition, Mgr Rougé confirme par sa présence une pastorale d’accueil fidèle à l’universalité de l’Église.
À l’heure où certains voudraient récupérer le pèlerinage, le dénaturer ou jouent un double jeu à son égard, le geste de cet évêque et la présence de ce vicaire épiscopal apparaissent comme des signes clairs de fidélité, d’unité et d’espérance pour toute l’Église.
Ayant recueilli des témoignages auprès de marcheurs, tous expriment l’espoir de voir cesser les vexations et les persécutions subies durant le pontificat du pape François, dans l’attente d’un dialogue sincère et d’une reconnaissance de leur foi telle qu’ils souhaitent la vivre, au sein d’une Église capable d’accueillir toutes les sensibilités ; leurs espoirs reposent désormais en Léon XIV.