Après une homélie puissante et sans concession, le cardinal Robert Sarah a rejoint un point presse organisé ce samedi 26 juillet 2025 à l’issue de la messe pontificale du Grand Pardon de Sainte-Anne-d’Auray. C’est là qu’il a tenu à partager un message fort, empreint de gravité, appelant au réveil des consciences chrétiennes.
« Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que c’est vous qui m’avez fait ! Vous m’avez communiqué vos valeurs chrétiennes. Et quand je viens ici, je vois que l’on fait n’importe quoi ! Nous devons reprendre conscience que nous sommes chrétiens ! », a-t-il déclaré avec force. L’ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin n’a pas hésité à dénoncer la crise spirituelle que traverse l’Occident : « Aujourd’hui, l’on n’a plus de racines chrétiennes, on combat les lois de Dieu avec des lois nouvelles qui sont en contradiction frontale avec les lois de Dieu. »
Le cardinal Sarah s’est également élevé contre les profanations silencieuses de l’espace sacré : « Beaucoup d’églises sont utilisées comme des lieux de concert : allez faire ça dans une mosquée, jamais ! » a-t-il martelé, pointant l’indifférence face à la sacralité des églises. Pour lui, ces dérives témoignent d’une perte du sens du respect dû à Dieu et à sa maison.
Évoquant la dignité de la personne humaine, il a rappelé : « C’est Dieu qui m’a fait, je dois le respecter ! », avant de partager un témoignage choquant : « Une fidèle est venue communier en culotte… ! » Cette scène, confie-t-il, illustre à quel point la foi est aujourd’hui vidée de toute sa profondeur et de toute sa révérence.
En dénonçant avec clarté la décadence morale et religieuse, le cardinal Sarah a voulu rappeler à tous les baptisés leur devoir de fidélité : fidélité à la vérité, fidélité au Christ, fidélité à l’Église. Un message puissant, lancé depuis le sanctuaire breton, pour réveiller une France qui oublie qu’elle fut un jour chrétienne.