Monseigneur Aillet et son diocèse de Bayonne-Lescar-Oloron se trouvent au cœur d’une “visite fraternelle” initiée par le Vatican à partir du lundi 3 juin. Cette démarche, présentée comme une évaluation bienveillante, soulève néanmoins des doutes quant à sa réelle nature fraternelle.
Les soupçons de dérives sectaires qui planent sur cette visite semblent être infondés et Monseigneur Aillet, confronté à ces allégations, rappelle humblement que “personne n’est infaillible”, signalant ainsi une ouverture à l’autocritique et à l’amélioration.
Monseigneur Hérouard, archevêque de Dijon, chargé de cette enquête, mènera des entretiens confidentiels avec les membres du diocèse, suivis d’un rapport soumis au Vatican. Bien que ces démarches puissent sembler intrusives, elles sont considérées comme “nécessaires pour évaluer la gouvernance et la dynamique d’une communauté religieuse.”
De son coté Monseigneur Aillet a déclaré : ” je n’ai rien à cacher”
Les critiques porteraient sur une lecture jugée trop stricte de la Bible et des prises de position perçues comme en décalage avec les orientations papales.
Cependant peut-on affirmer que ces “divergences d’interprétation” constituent nécessairement des dérives sectaires ? Ne faut-il pas plutôt y voir des variations doctrinales propices à l’échange , au dialogue et à l’enrichissement de l’Eglise par tous ses courants, inclusion oblige…
Rappelons qu’une visite fraternelle, terme employé pour la première fois… n’est pas une visite apostolique qui, elle, constitue un niveau bcp plus grave pouvant conduire à la nomination d’un évêque coadjuteur ayant les pouvoirs (cf. la situation de Mgr Rey à Toulon).
Nous nous interrogeons ?
S’agit-il d’une vengeance contre Monseigneur Aillet qui défend si bien la morale, le dogme et la liturgie ?
Rappelons-nous qu’il avait refusé d’ouvrir ses archives à la CIASE au regard de son aspect non canonique et du peu de sûreté judiciaire d’une telle enquête.
Rigueur de doctrine, rigueur canonique tout finit par se payer !
Le choix de l’archevêque de Dijon pour mener cette enquête n’est pas anodin, mais il ne doit pas être interprété comme une preuve de culpabilité nous dit-on…Son expérience dans ce domaine lui confère la capacité d’évaluer la situation de “manière impartiale.”
Monseigneur Antoine Hérouard sert-il des ambitions personnelles …? lui qui a fait l’école de la Stratégie internationale à Paris (Ecole pratique des Hautes Etudes) vers 2007, dans l’espoir d’un chapeau ?
Cela ne nous semble pas de bon augure….
Seuls les résultats de cette visite permettront de déterminer si les préoccupations soulevées sont fondées ou exagérées, et ce qu’il convient de faire pour favoriser une véritable harmonie au sein du diocèse de Bayonne-Lescar-Oloron.
Communiqué de Monseigneur Aillet
“Suite à la « visite fraternelle » de nos deux séminaires par Monseigneur Jean-Marc Micas, évêque de Tarbes et Lourdes, l’hiver dernier, c’est le diocèse lui-même qui recevra une telle « visite fraternelle » début juin et début juillet : Monseigneur Antoine Herouard, archevêque de Dijon, rencontrera l’évêque, ses collaborateurs clercs et laïcs ainsi que ceux qui ont des responsabilités diocésaines.
Je confie cette visitation à votre prière : qu’elle nous encourage dans notre mission d’annoncer l’évangile et qu’elle nous aide à renforcer notre communion missionnaire.
+Marc Aillet
Fait à Bayonne, le 27 mai 2024″
