Nous publions ce jour un courrier envoyé par un lecteur de TRIBUNE CHRETIENNE qui n’a reçu aucune réponse de la part des prêtres de sa paroisse et de son évêque , Monseigneur Dominique Blanchet , évêque du val de marne.
Monsieur Dumas nous a autorisé à indiquer qu’il appartient aux paroisses de Fontenay-sous-Bois (Val de Marne) : Paroisse Saint jean XXIII et Sainte Thérèse se l’Enfant Jésus.
« Bonjour à mes frères chrétiens en responsabilité, et cordiales salutations
Je m’adresse naturellement à mon évêque, Mgr Dominique Blanchet, aux prêtres responsables de ma paroisse, actuels ou antérieurs, et à quelques revues chrétiennes soucieuses de l’unité catholique.
Certains ont sans doute déjà pensé à cette proposition, mais je ne l’ai pas vue exprimée.
• Les adeptes souvent inconditionnels dela célébration traditionnelle de la messe selon le rite antérieur au Concile Vatican II ont été profondément choqués et peinés par la décision du pape François de restreindre et d’encadrer drastiquement leurs possibilités de célébration conformément à ce rite datant du Concile de Trente, alors que Benoît XVI avait trouvé une solution apaisante. Et le malaise, pour ne pas dire la rébellion, perdure et n’est pas près de prendre fin. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le grand nombre de pétitions adressées à la hiérarchie de l’Eglise afin qu’elle laisse place à une plus grande liberté.
D’un côté on accuse d’autoritarisme l’Eglise officielle qui paraît se renier elle-même en faisant preuve d’intolérance coupable vis à vis d’un rite traditionnel – expression valide de la foi – en vigueur depuis des siècles. Avec raison.
De l’autre, on n’accepte pas l’insoumission de ceux qui voient dans le rite pré-conciliaire l’unique façon « légitime »(?) adéquate et nourrissante de célébrer leur foi. Ceux-ci font preuve en effet d’une réelle étroitesse d’esprit et d’une foi mal éclairée, sinon de mauvaise foi…
Quelle solution ?
Au lieu de restreindre et limiter – vouloir même supprimer…- une haute expression de la foi catholique qui a été à l’honneur et en vigueur durant des siècles, procéder de façon positive :
que chaque portion de l’Eglise célèbre la messe selon la sensibilité de ses pasteurs et la demande majoritaire des fidèles dans un espace géographique ou culturel donné
mais que toutes les assemblées sans exception, afin de montrer visiblement leur adhésion au ministère de Pierre, soient dans la stricte obligation de célébrer l’Eucharistie, selon les directives de Vatican II, au moins à l’occasion de certaines fêtes et à certaines dates précises – à déterminer par l’autorité compétente – afin de retrouver, manifester et prouver l’unité profonde de l’Eglise. Le refus de vouloir célébrer, ce jour-là, selon la norme majoritairement acceptée et en vigueur dans l’Eglise catholique serait considéré comme schismatique.
• Cette attitude schismatique est plus avérée encore et plus grave sans doute, de la part de ceux qui s’écartent de la révélation biblique et de la pratique séculaire, profane et ecclésiale, manifestant que le mariage doit être célébré – et béni – uniquement entre homme et femme.(c’est le cas actuellement d’une partie de l’Eglise allemande). (1)
•Attitude schismatique ( et hérétique ? quand on prétend que le meurtre d’enfants à naître est compatible avec la foi chrétienne), plus ancienne, de la part de ceux qui, contre l’enseignement de l’Eglise, dénient le droit absolu de l’enfant à vivre dès sa conception, et justifient théoriquement les dérivations sociétales actuelles sur l’avortement. Benoît A. Dumas (Samedi Saint 8 avril 2023)« .
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