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Le patrimoine et les moyens financiers de l’Eglise

Les images, le ton et les méthodes d'investigation de ces reportages s'apparentent souvent à une sorte d'inquisition médiatique

Un récent reportage sur une chaine nationale a évoqué la composition du patrimoine immobilier de l’Eglise, ses moyens financiers et l’utilisation qu’elle en fait.

Le journaliste explique qu’en 2019, le patrimoine de l’Eglise catholique en France s’élevait à environ 8 milliards d’euros. Il se compose principalement de patrimoine immobilier, de placements financiers et de comptes courants. L’Eglise insiste sur le fait qu’elle « ne roule pas sur l’or »et que ses recettes ne couvrent pas ses dépenses courantes.

Malgré sa fragilité financière, elle dispose d’un patrimoine qui inclut des séminaires, des hôtels particuliers et d’autres édifices utilisés pour loger les prêtres et les séminaristes ou pour accueillir les activités des laïcs salariés de l’Eglise.La valeur immobilière brute de ces biens, déclarée par les diocèses, s’élèverait à 2,98 milliards d’euros. Cependant, ce montant brut est calculé à partir de la valeur du bien à la date où l’Eglise en est devenue propriétaire et ne correspond donc pas à sa valeur actuelle sur le marché.

En outre, le reportage explique que l’Eglise catholique en France dispose également de placements financiers et de comptes courants qui sont utilisés pour couvrir les dépenses courantes telles que les salaires des prêtres et les factures d’énergie des paroisses. Selon l’analyse des résultats financiers des diocèses de France, ces placements et comptes courants ont une valeur d’environ 4 milliards d’euros.

Enfin, L’enquête s’interroge aussi sur le fonds d’indemnisation des victimes des abus sexuels dans l’Eglise.Les victimes exigent des réparations financières pour les dommages subis, mais certains estiment que l’Eglise catholique en France ne fait pas assez pour indemniser les victimes étant donné sa richesse.

Les images, le ton et les méthodes d’investigation de ces reportages s’apparentent souvent à une sorte d‘inquisition médiatique qui sous couvert de journalisme se veut être le chantre de ce qui est bien et de ce qui est mal.

Systématiquement le  » mal » est pointé du doigt comme ne faisant pas parti des valeurs idéologiques auxquelles ces journalistes appartiennent; la pensée unique a encore frappé..

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