Sœur Catherine a fait le choix d’une existence solitaire en haute montagne. Son mode de vie inhabituel, en tant qu’ermite, a suscité l’intérêt médiatique, offrant ainsi une rare occasion de partager sa vocation avec le grand public.
En 1995, Sœur Catherine décide de vivre dans un ermitage isolé, niché dans les Alpes du sud, sans eau ni électricité. Interrogée sur cette décision radicale, elle explique :
« Dieu s’était révélé à moi comme Dieu d’amour. J’ai compris qu’Il était le dépositaire de mon bonheur. »
Cette révélation divine l’a amenée à accepter un appel à la solitude dans un ermitage.
Ce choix de vie découle d’une transformation spirituelle profonde. Avant cette expérience, Sœur Catherine n’était pas religieuse, tout comme sa famille. Cependant, une conversation avec son employeur l’a conduit à réfléchir sur le sens de sa vie. Elle se souvient : « Il m’a suggéré de consacrer du temps à la prière quotidienne, ce que j’ai fait. C’est au cours de cette période que j’ai ressenti un profond amour divin, ce qui a transformé ma vie. »
Pour concrétiser sa vocation, Sœur Catherine a bénéficié d’un accompagnement spirituel et a recherché un ermitage approprié. Malgré les conditions rudimentaires de son premier ermitage, elle l’a considéré comme un signe de la volonté divine. Plus tard, elle a trouvé un second ermitage plus confortable pour les mois d’hiver.
La subsistance matérielle de Sœur Catherine est assurée par des dons généreux de personnes touchées par son engagement spirituel. « J’ai toujours considéré que si Dieu m’appelait, il me donnerait les moyens de subsister », confiait t-elle lors d’une interview au journal La Croix.
Au quotidien, sa vie spirituelle est rythmée par la prière, l’adoration eucharistique et la méditation. L’ascèse occupe également une place centrale dans sa spiritualité. « L’ascèse est un élément important de ma vie spirituelle. Elle me permet de me rapprocher de Dieu et d’intercéder pour les autres », explique-t-elle.
La communion avec la nature et les animaux fait également partie intégrante de sa vie d’ermite. Malgré les défis que cela peut parfois poser, Sœur Catherine vit en harmonie avec la création divine.
Les habitants des environs respectent la solitude de Sœur Catherine, bien que depuis quelques années, elle soit sollicitée pour partager son expérience spirituelle, en particulier dans des contextes interreligieux.
Dans un monde en quête de sens, l’histoire de Sœur Catherine résonne comme un témoignage de foi et de vérité, ancrée dans une vie simple et dédiée à la prière.
Invitée de l’émission Ca commence aujourd’hui le 28 février dernier.
