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Expulsion de migrants et polémique autour de leur hébergement dans une église

Une mobilisation de plusieurs associations a eu lieu vendredi soir pour protester contre l’expulsion des migrants et leur hébergement temporaire dans une église. Rémy Nassiri, porte-parole du collectif Utopia 56 Toulouse, exprime son inquiétude quant à la situation des migrants après les 48 heures de garantie d’hébergement, prédisant qu’ils se retrouveront à nouveau dans la rue.

Le lieu est garanti pendant 48 heures mais lundi ils sont à la rue, il y a pas de doute possible”

De son côté, l’association Droit au Logement dénonce la « politique xénophobe du gouvernement » et souligne qu’il existe 29 000 logements vacants à Toulouse.

Vendredi 1er mars, les forces de l’ordre de Toulouse ont mené une opération de 45 minutes pour déloger 116 jeunes migrants du gymnase Saint-Sernin, d’après les informations rapportées par France Bleu et confirmées par la préfecture de la Haute-Garonne.

Cette expulsion fait suite à une décision du tribunal administratif de Toulouse, deux jours auparavant. Les migrants avaient investi le gymnase après avoir été expulsés d’un bâtiment administratif de l’Université Paul-Sabatier où ils vivaient depuis deux ans, une première expulsion ayant eu lieu, concernant 267 occupants. Six migrants ont été conduits en centre de rétention, tandis que les autres ont trouvé un hébergement temporaire dans une église.

L’opération s’est déroulée « dans le calme et sans heurt », ont déclaré les services de l’État, affirmant qu’il s’agissait d’éviter que le gymnase ne devienne un squat permanent dans des conditions inadéquates de sécurité et d’hygiène.

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a salué cette expulsion, déplorant « l’immigration non choisie et non maîtrisée » et accusant certains réseaux militants d’instrumentaliser la détresse des occupants à des fins politiques.

Source France Bleu

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