L’ancien président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu’il ne signerait pas une interdiction nationale de l’avortement s’il était réélu à la présidence en novembre.
Lors d’un événement à Atlanta, un journaliste lui a posé la question :
« Signeriez-vous une interdiction nationale de l’avortement si le Congrès l’envoyait à votre bureau ? » Trump a simplement répondu : « Non ».
Cette déclaration intervient peu de temps après que la Cour suprême de l’Arizona ait rendu une décision historique cette semaine, statuant que la loi de l’État ne garantit pas le droit à l’avortement et qu’une loi de 1864 interdisant tous les avortements pourrait entrer en vigueur plus tard ce mois-ci.
Interrogé sur cette décision à Atlanta, Trump a déclaré : « Oui, ils l’ont fait, et cela sera corrigé », exprimant sa confiance dans une résolution rapide de la situation par le gouverneur et d’autres responsables.
Au cours des derniers mois, Donald Trump a adopté une position de plus en plus » nuancée » sur la question de l’avortement. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux lundi, il a affirmé que la loi sur l’avortement aux États-Unis dépendait entièrement de la volonté du peuple, soulignant que c’était désormais aux États de prendre des mesures.
Pourtant, en septembre dernier, il avait critiqué l’interdiction de l’avortement de six semaines en Floride, la qualifiant de « chose terrible » et de « terrible erreur ».
De son côté, le président Joe Biden a récemment promis de soutenir une loi qui légaliserait l’avortement dans tout le pays en réponse à l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade il y a deux ans.
Source Aci
