À l’occasion de la messe solennelle de la Pentecôte, célébrée lors de la deuxième journée du pèlerinage traditionnel de Paris à Chartres, Mgr Athanasius Schneider a rappelé avec force ce que signifie véritablement être catholique. Devant près de 19 000 jeunes pèlerins agenouillés dans la boue, il a prononcé une homélie d’une réelle intensité spirituelle.
« Qu’est-ce que cela signifie d’être chrétien, d’être catholique ? » La question posée par Mgr Athanasius Schneider, ce dimanche de Pentecôte, a traversé les cœurs des milliers de pèlerins rassemblés pour la messe dans la forme extraordinaire du rite romain. En cette fête où l’Église célèbre le don de l’Esprit Saint, l’évêque auxiliaire d’Astana a livré une réponse claire, enracinée dans la foi de toujours : « Cela signifie que le Christ est Roi de ma vie. Cela signifie ne jamais avoir honte de confesser le Christ et la vérité de la foi catholique. Cela signifie observer les commandements de Dieu, avec l’aide de sa grâce, la pureté de l’âme et la chasteté du corps, le pardon mutuel et la charité persévérante envers le prochain. »
Être catholique, a-t-il expliqué, ce n’est pas seulement adhérer à une tradition ou à une morale. C’est d’abord et avant tout reconnaître la seigneurie du Christ sur chaque aspect de notre vie.
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Les images de cette messe de Pentecôte retransmise par CNEWS resteront gravées dans les mémoires : 19 000 jeunes, agenouillés , en silence, priant Dieu tout-puissant tel qu’Il est adoré depuis des siècles. Une liturgie solennelle, tournée vers le Ciel, dans une attitude de profond recueillement. Des scènes, qui témoignent d’une foi vive, d’un amour sincère pour le Christ et son Église.
Moment particulièrement émouvant de cette célébration : la vénération des reliques de la Vraie Croix, proposées à la dévotion des fidèles. Ce geste sacré, accompli avec ferveur, a intensifié le recueillement de cette Pentecôte vécue en plein air, dans la fidélité à la tradition liturgique de l’Église.
Ces jeunes ne sont pas à la marge. Ils sont l’Église. Ils font pleinement partie du Corps du Christ et méritent d’être accueillis, non pas ostracisés, parce qu’ils puisent leur force dans la messe traditionnelle en latin. Les rejeter reviendrait à mépriser ce que l’Église elle-même a transmis pendant des générations.En ce lundi du pèlerinage, les marcheurs ont poursuivi leur route vers Chartres, fortifiés par cette homélie ardente, comme un appel à la fidélité et à la mission. À l’image des apôtres envoyés dans le monde, les pèlerins repartent, éclairés par la vérité, portés par la foi et soutenus par l’Esprit.