C ‘est le lundi 16 juin, dans le diocèse de Syracuse dans l’État de New York, qu’une messe a été célébrée à All Saints Catholic Church, prétendument pour honorer la « fierté LGBT ». Cette pseudo-célébration a déclenché un scandale liturgique et doctrinal d’une gravité extrême. Les images sont accablantes
La prédication a été confiée à une femme se faisant appeler « Kevin » Noble-Ward, militante transgenre. Elle/il a prononcé l’homélie en violation flagrante des normes liturgiques (Redemptionis Sacramentum, n° 66), et s’est permis d’affirmer que le Saint-Esprit était une « elle ». Ce glissement volontaire dans le langage n’a rien d’anodin : il participe d’une relecture idéologique de la Trinité, étrangère à la Révélation chrétienne.
Mais la subversion ne s’est pas arrêtée là. Le célébrant, au lieu de réciter l’une des prières eucharistiques approuvées par l’Église, en a improvisé une, rompant avec toute forme de fidélité liturgique. Il a conclu la messe par une formule non trinitaire : « au nom du Créateur, du Rédempteur et du Sanctificateur », au lieu de « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Et ce, précisément le jour de la fête de la Sainte Trinité.
L’ensemble de la messe semble avoir été conçu comme un manifeste idéologique, exploitant la liturgie pour promouvoir une vision du monde radicalement opposée à l’enseignement de l’Église. Plusieurs enfants étaient présents dans l’assistance, exposés à ces discours déformés et à ces gestes sacrilèges. C’est là que le scandale atteint son sommet : non seulement Dieu est offensé, mais les âmes sont égarées.
Le père Dwight Longenecker, prêtre catholique converti de l’anglicanisme, témoigne : « J’ai regardé jusqu’au bout. Non seulement le Saint-Esprit a été appelé ‘elle’, mais la prière eucharistique a été inventée, et la bénédiction finale n’était pas chrétienne. » L’auteur catholique Daniel O’Connor ajoute : « Si vous essayez de lister les sacrilèges, vous perdrez le compte. »
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Ce genre de célébration ne tombe pas du ciel. Il est le fruit d’années de silence, d’ambiguïtés théologiques et d’un refus obstiné d’appeler les choses par leur nom. L’idéologie du genre, la confusion sur l’identité sexuelle, la subversion de la liturgie sont autant de symptômes d’une Église infiltrée par l’esprit du monde. Là où l’on devrait élever les âmes vers Dieu, on abaisse le culte à un théâtre militant.Un fidèle inconnu avait, quelques jours auparavant, arraché le drapeau LGBT affiché dans cette même église. Geste modeste mais courageux, il résume le ras-le-bol de nombreux catholiques qui n’en peuvent plus de voir leurs églises transformées en plateformes d’agit-prop (agitation et propagande) . Ce n’est pas d’exclusion que l’Église a besoin, mais de clarté, de vérité, de fidélité au Christ.
À ceux qui gardent encore le silence : jusqu’où faudra-t-il descendre pour qu’un évêque lève enfin la voix ?
À ceux qui cherchent encore à excuser ces profanations : qu’ont-ils à dire aux enfants présents, exposés à ce chaos sacrilège ?