Depuis 2000 ans

« Homme et femme Il les créa » : la Cour suprême américaine défend l’ordre naturel face à la confusion des genres

DR
DR
Un arrêt qui marque un tournant majeur dans la bataille culturelle et morale menée au nom de la vérité sur l’homme et la femme

La Cour suprême des États-Unis a tranché. Le mercredi 18 juin, elle a validé la légitimité d’une loi du Tennessee interdisant la transition médicale chez les mineurs. En déclarant que cette interdiction ne viole pas la Constitution, la Cour affirme un principe fondamental : un homme est un homme, une femme est une femme. Rien de plus conforme à l’ordre naturel que cette parole tirée de la Genèse : « Homme et femme Il les créa » (Gn 1,27).

Adoptée en 2023, la loi interdit aux professionnels de santé de procéder à des interventions visant à « permettre à un mineur de s’identifier ou de vivre selon une identité incohérente avec son sexe » ou à « traiter une détresse résultant d’une discordance entre le sexe et l’identité déclarée du mineur ». Trois familles, un médecin et l’administration Biden avaient saisi la Cour suprême, arguant que cette loi violait le principe d’égalité : pourquoi les adultes pourraient-ils changer de sexe et pas les mineurs ? Mais les juges, par six voix contre trois, ont rejeté cet argument.

Dans sa décision, le président de la Cour, John Roberts, rappelle que « la clause de protection égale ne résout pas ces désaccords [scientifiques et politiques]. Elle ne nous autorise pas non plus à les trancher selon notre bon vouloir ». Il précise ensuite que « notre rôle n’est pas de juger de la sagesse, de l’équité ou de la logique de la loi, mais simplement de garantir qu’elle ne viole pas la garantie d’égalité de traitement du Quatorzième Amendement ». Ayant jugé que la loi respecte ce principe, il conclut que « nous laissons au peuple, à ses représentants élus et au processus démocratique, le soin de décider des implications de cette loi ».Ainsi, la Cour ne s’est pas prononcée sur la justice ou l’injustice de la transition chez les mineurs, mais uniquement sur la légitimité juridique de la différence de traitement entre adultes et enfants. Et cette différence est justifiée : les mineurs n’ont ni la maturité, ni l’autonomie de décision nécessaires pour engager de telles transformations irréversibles. Les États, dès lors, conservent toute latitude démocratique pour adapter leur législation.

Lire aussi

Mais au-delà du droit, l’impact culturel est majeur. La vingtaine d’États qui ont adopté des lois similaires voient leur position renforcée. Surtout, le message envoyé est clair : les enfants ne sont pas des terrains d’expérimentation idéologique. Le « changement » de sexe devient le symbole d’une instrumentalisation de la souffrance à des fins militantes. Ce jugement représente un coup d’arrêt net à la dynamique de l’idéologie du genre et à son infiltration dans les institutions.

Cette décision résonne aussi avec plusieurs décrets signés par le président Donald Trump, notamment celui intitulé Protéger les enfants contre les mutilations chimiques et chirurgicales. Ce texte dénonçait le fait que « des professionnels de santé mutilent et stérilisent un nombre croissant d’enfants influençables, en affirmant faussement qu’un adulte peut changer le sexe d’un enfant à travers une série d’interventions irréversibles ».

Le décret ajoutait que « cette tendance dangereuse sera une tache dans l’histoire de notre Nation et doit cesser ». Il évoquait également les conséquences dramatiques pour de nombreux jeunes : « Innombrables sont les enfants qui regrettent d’avoir été mutilés, découvrant trop tard qu’ils ne pourront jamais concevoir d’enfants ni les nourrir. Ces jeunes vulnérables se retrouvent piégés dans des complications médicales permanentes, dans une guerre contre leur propre corps, et, tragiquement, dans la stérilité ». D’où cette position ferme : « La politique des États-Unis est de ne pas financer, promouvoir, assister ou soutenir la prétendue transition d’un enfant d’un sexe à un autre, et de faire appliquer strictement toutes les lois interdisant ces procédures destructrices ».

Cette victoire judiciaire est aussi une victoire morale. Elle freine une idéologie devenue envahissante, qui prétend que l’identité serait fluide, que le sexe serait une construction et que le corps pourrait être remodelé à volonté. Face à cette confusion, la parole biblique résonne comme un roc : « Dieu créa l’homme à son image, homme et femme Il les créa ». En confirmant le droit des États à protéger les enfants contre des pratiques irréversibles, la Cour rappelle que la vérité sur l’homme ne se vote pas, elle se reçoit.

Car défendre les mineurs, ce n’est pas leur proposer des hormones ou un bistouri, c’est leur garantir la paix avec leur propre corps. La justice humaine ne rejoint pas toujours la sagesse divine. Mais dans cette décision du 18 juin, elle s’en approche.

Recevez chaque jour notre newsletter !