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Lille : le mouvement « Bloquons tout » s’en prend aux églises

@tribunechretienne
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À la veille des mobilisations annoncées pour le mercredi 10 septembre, un tag inquiétant est apparu sur la porte principale de l’église Saint Pierre Saint Paul, à Lille

En lettres rouges, l’inscription « 10/09 CHARGEZ » a été tracée, faisant référence directe au mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre , connu pour ses slogans radicaux tels que « Ni Dieu ni maître ».Selon le témoignage adressé à Tribune Chrétienne par un paroissien de la paroisse Saint Augustin, le tag était encore visible dimanche soir vers 23h30, alors même que les services municipaux nettoyaient les rues et trottoirs du quartier après la grande braderie de Lille. Rien n’avait été fait pour effacer cette inscription, placée sur les portes de l’église.

« Je suis attristé qu’il y ait une perte de conscience qu’une église est un lieu sacré et que même taguer la porte est une profanation du lieu où Jésus-Christ est présent dans l’Eucharistie », déclare le paroissien.

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Cet acte dépasse le simple vandalisme. Il traduit une dérive inquiétante : un appel à la mobilisation sociale se transforme en attaque symbolique contre la foi chrétienne. Choisir une église pour y inscrire un slogan militant, c’est pointer délibérément le christianisme comme adversaire idéologique. Le fameux « Ni Dieu ni maître », cri de ralliement anarchiste, ne se contente pas de rejeter l’autorité politique : il exprime un rejet frontal de toute transcendance et, par conséquent, une hostilité explicite à l’égard de la religion.Or, pour les catholiques, une église n’est pas un simple bâtiment : elle est la maison de Dieu, le lieu où le Christ est réellement présent dans l’Eucharistie. Taguer ses portes revient à profaner ce sanctuaire, à rompre le silence sacré dont parlait le cardinal Robert Sarah, et à mépriser la communauté des fidèles. Derrière un graffiti se cache donc un geste concret d’hostilité envers la foi, qui appelle une vigilance et une réponse ferme de la part des autorités civiles et religieuses.

Plus largement, cette attaque illustre la montée d’une idéologie antireligieuse qui, sous couvert de contestation sociale, cherche à effacer la place du christianisme dans l’espace public. Il est urgent de le dire clairement : s’en prendre à une église n’est pas un acte neutre, mais une provocation dirigée contre la foi chrétienne et contre la liberté religieuse.

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