La 103e cérémonie d’allumage du Sapin national de Noël a eu lieu jeudi soir à Washington. Donald Trump, accompagné de la First Lady Melania Trump, a déclenché l’illumination sous de longs applaudissements :« Melania et moi sommes ravis de souhaiter ce soir, à chacun ici présent et à tous les Américains, un très joyeux Noël », a déclaré le président Trump. Il a tenu à exprimer son affection « pour 350 millions de citoyens », ajoutant : « Nous les aimons tous. Nous voulons prendre soin de tout le monde. »
Le président a ensuite évoqué les deux membres de la Garde nationale récemment victimes d’une attaque. Donald Trump a souligné leur courage et la dignité de leurs familles. « L’un a payé le prix ultime. L’autre, Andrew, est en train de se rétablir. Sarah, malheureusement, nous regarde d’en haut depuis le ciel », a-t-il confié, indiquant avoir rencontré les parents et saluant leur force d’âme.Donald Trump a ensuite loué le Christ dans son discours, s’adressant directement aux chrétiens:
« Pendant cette saison sainte, les chrétiens du monde entier se réjouissent du miracle de Bethléem, il y a plus de deux mille ans, lorsque le Fils de Dieu, notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, est descendu du ciel pour être avec nous », a-t-il affirmé.
L’illumination de l’arbre a été accompagnée d’une citation de l’Évangile selon saint Jean : « En lui était la vie, et cette vie était la lumière des hommes. » Pour le président Trump, cette lumière doit rester au cœur de la fête de Noël.
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Donald Trump a insisté sur la portée historique de la Nativité. « Avec la naissance de Jésus, l’histoire humaine est passée de la nuit au jour. Sa parole et son exemple nous appellent à nous aimer les uns les autres, à nous servir les uns les autres, à honorer la vérité sacrée que chaque enfant est créé à l’image de Dieu », a-t-il déclaré. Cette affirmation a été longuement applaudie.La cérémonie s’est terminée dans une atmosphère chaleureuse, entre chants, lumières et vœux de paix. Pour le président Trump, Noël demeure un moment privilégié où la foi, la famille et la gratitude envers Dieu rejoignent l’unité de la nation.
En comparaison, l’ambiance française paraît très différente. Le même soir, il serait difficile d’imaginer un président français citer l’Évangile ou évoquer publiquement Jésus Christ sans susciter une controverse immédiate.
Les crèches de Noël, lorsqu’elles existent encore dans l’espace public, sont souvent l’objet de débats ou de procédures. La laïcité, telle qu’elle est appliquée, tend à confondre neutralité de l’État et effacement du religieux, créant un décalage sensible avec ce que ressent une grande partie du pays. Beaucoup regrettent qu’en voulant éviter toute référence religieuse légitime de l’histoire de la France, on ampute Noël de son âme, de la mémoire chrétienne qui l’a fondé et qui continue de l’inspirer. Ce contraste ne relève pas de la nostalgie mais d’une question simple : peut-on préserver l’esprit de Noël si l’on en supprime le sens, le mystère et le nom même du Christ ?
