Réponse à Emilien Hertement de Marianne par Philippe Marie
Il est inacceptable de se moquer de l’Église qui combat les menaces spirituelles qui nous entourent. L’article publié par Emilien Hertement sur Marianne révèle une profonde ignorance des enjeux qui préoccupent notre société. La messe de consécration organisée par Monseigneur Guy de Kerimel le 16 octobre prochain n’est pas une « bondieuserie », mais un acte de foi nécessaire pour contrer les forces des ténèbres qui se manifestent à travers des spectacles comme celui du minotaure et de la grande araignée.
Cette célébration, loin d’être une simple réaction hystérique d’un clergé « fébrile », représente un appel à la vigilance et à la résistance spirituelle. En qualifiant les préoccupations de l’Eglise de « piètres obsessions passéistes », on ignore délibérément que notre monde contemporain, en proie à l’indifférence et à la dérision des symboles sacrés, requiert des réponses courageuses et fermes. Le ridicule dont fait preuve l’article face à la gravité de ces symboles mythologiques montre à quel point certaines voix dans notre société ont perdu de vue la nécessité de défendre les valeurs chrétiennes fondement de la morale contemporaine.
Ce désir de minimiser les implications spirituelles de tels spectacles constitue un véritable piège. On profite de l’innocence des personnes qui ne voient dans ces événements qu’un simple divertissement et une prouesse technique, ignorant ainsi les dangers sous-jacents qui menacent leur perception du bon et du mauvais, du vrai et du faux. Il devient impératif de veiller à ne pas succomber à cette dérive, mais plutôt de promouvoir une culture qui élève l’esprit vers des valeurs authentiquement bonnes et positives.
Cette nouvelle croisade contre les forces du mal ne doit pas être déconsidérée. Ce n’est pas une simple frivolité ; il s’agit d’une réponse légitime à une menace spirituelle bien réelle. Minimiser ces préoccupations témoigne d’une incompréhension des vérités fondamentales de notre foi, qui nous appelle à être vigilants face à tout ce qui pourrait nous détourner de la lumière.
Les figures mythologiques, telles que le Minotaure et Lilith, ne sont pas des thèmes à traiter à la légère. Elles incarnent des forces obscures qui cherchent à pervertir notre culture et à égarer les âmes, insidieusement, lentement mais surement, cachées derrière un divertissement bon enfant.
La réaction de l’Église s’inscrit dans une tradition millénaire de combat contre le mal. Les attaques à l’encontre de cette célébration spirituelle ne sont pas seulement une moquerie, mais un affront à la dignité de notre foi et à notre mission de témoigner de la lumière du Christ.
Il est crucial de rappeler que la défense de notre héritage spirituel n’est pas une marque de faiblesse, mais une affirmation de notre conviction profonde. Le mépris affiché envers ceux qui œuvrent pour préserver la santé spirituelle de la communauté catholique révèle un malaise dans notre société, où la foi est souvent tournée en dérision, où l’idéologie impose les nouveaux codes, les nouvelles valeurs souvent au nom de la laïcité ou de l’inclusivité.
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Ce n’est pas la foi qui est en déclin, mais la capacité de certains à reconnaître la nécessité d’un fondement spirituel, d’une transcendance dans un monde de plus en plus tourné vers l’homme et de moins en moins tourné vers Dieu. La messe de consécration de Toulouse est un acte courageux et nécessaire pour résister aux forces qui cherchent à nous faire sombrer dans l’obscurité. L’Église, loin de vaciller, se dresse avec force pour rappeler que, dans cette lutte, chaque chrétien a un rôle à jouer.
Ainsi, que ceux qui se moquent de l’engagement de l’Église réfléchissent aux vérités fondamentales de la vie ; la moquerie de bas étage du journaliste de Marianne fait pitié et ne fait que renforcer notre détermination à témoigner fermement de notre foi.Il est temps que Marianne change de mains…