Le livre « Etica teologica della vita« , écrit par un groupe de théologiens et publié le 1er juillet 2022 par Mgr Paglia, président de l’Académie Pontificale pour la Vie, a suscité des inquiétudes quant à sa conformité à la doctrine morale de l’Église, notamment sur la contraception. Les actes d’un séminaire organisé par l’Académie ont servi de base à ce livre, qui soutient la licéité morale des actes sexuels contraceptifs, de la procréation médicalement assistée (PMA) homologue et des unions homosexuelles stables, position en contradiction avec l’enseignement de l’Église. Cette position ne prend pas en compte la malice de l’objet de l’acte sexuel contraceptif, qui vise à mettre à l’écart la dimension procréative inscrite par Dieu dans la nature de l’acte conjugal, et les risques pour la santé des femmes associés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux, ainsi que le fait que de nombreux contraceptifs ordinaires ont pour mécanisme d’action l’élimination précoce des embryons.
Certains théologiens cherchent à influencer le pape afin qu’il admette la licéité morale de la contraception et de la PMA homologue,
et espèrent que l’Église légitimera les unions homosexuelles stables, position qui détruit la doctrine des actes intrinsèquement mauvais, principe central de la morale catholique, et qui s’oppose à l’encyclique Veritatis splendor. Ces théologiens justifient leur position en utilisant la notion de « bien possible », mais un mal intrinsèque ne peut jamais devenir un bien possible. La pastorale doit continuer d’annoncer la vérité sur l’union charnelle et la formation des sujets moraux, afin que les personnes reconnaissent la malice intrinsèque de la contraception et soient motivées à la rejeter. Il est important que le pape et les évêques résistent à ces pressions et que le peuple chrétien reste fidèle à la volonté divine en priant et en jeûnant.
