À l’approche de la rencontre des pères et mères synodaux, prévue ce jeudi 24 octobre, le cardinal Fernandez a tenu à préciser la position du Saint-Père et à éclaircir les travaux du Groupe 5, dédiés à cette thématique. Cependant, ses propositions soulèvent des interrogations sur la direction que prend l’Église dans ce domaine sensible.
Vatican News indique que le cardinal a insisté sur l’importance du rôle des femmes dans l’Église, affirmant que « le Saint-Père est très préoccupé par le rôle des femmes dans l’Église » par ailleurs le cardinal a indiqué a souligné que « se dépêcher à demander l’ordination de diaconesses n’est pas aujourd’hui la réponse la plus importante pour promouvoir les femmes ». Il évoque ainsi un dilemme : alors que la question de l’ordination des femmes est soulevée par certains , l’Église montre toute son hésitation, bien légitime, à avancer dans cette direction.
Le cardinal a également mentionné que la commission sur le diaconat féminin, présidée par le cardinal Giuseppe Petrocchi, « poursuivrait ses activités », laissant entendre que le débat n’est pas prêt de s’arrêter. Cela soulève des inquiétudes quant à une éventuelle dérive vers une remise en question de l’ordre sacramentel, qui pourrait nuire à la clarté de la doctrine catholique. Alors que le Saint-Père semble ouvert à explorer des voies de développement, il est crucial de se demander si cette exploration ne doit pas se faire dans l’unique respect de la tradition et de la nature du sacerdoce, et non dans l‘improvisation doctrinale.
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Vatican news indique que Monseigneur Fernández a également souligné l’importance des témoignages de femmes leaders dans les communautés, affirmant que « la réalité est supérieure à l’idée ». Cette approche, bien que désireuse de prendre en compte la voix des femmes, risque de réduire le débat à des expériences individuelles plutôt qu’à une réflexion théologique profonde sur le rôle des femmes dans la hiérarchie de l’Église.
En appelant les femmes membres du Synode à contribuer aux réflexions sur leur participation à la conduite de l’Église, le cardinal Fernández semble ouvrir la porte à des propositions qui pourraient, si elles ne sont pas soigneusement examinées, altérer la nature même de l’ Église catholique. « Nous attendons des propositions et des réflexions », at-il déclaré. Cependant, dans un contexte où les fondements doctrinaux sont déjà mis à mal par des pressions extérieures, il est impératif que ces réflexions ne remettent pas en question la clarté de la mission de l’Église.
L’Église catholique doit donc s’engager à défendre ses enseignements avec fermeté. Les débats sur le diaconat féminin ne doivent pas occulter la nécessité de respecter la tradition sacramentelle. En définitif, le cardinal Fernández et la commission qu’il supervise ont la responsabilité de naviguer ces eaux tumultueuses avec prudence, en gardant toujours à l’esprit le respect de la doctrine chrétienne, source de Vérité et l’appel à la sainteté de l’Église.
