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[ Editorial ] Le film Magnificat ou la nullité cinématographique incarnée…

Charlotte est le personnage central de l’histoire. Elle occupe un poste au sein d’un évêché et se retrouve face à une situation inattendue : la mort d’un prêtre qui s’avère être une femme.

Avec « Magnificat », adapté du roman de Des femmes en noir d’Anne-Isabelle Lacassagne, la réalisatrice Virginie Sauveur s’attaque entre autre à la position des femmes prêtres au sein de l’Église catholique….tout un programme ….

Alors l’on a droit à toujours le même esprit, cet esprit du monde qui ramène tout à lui , qui ramène tout à l’homme…cet homme qui a tué Dieu et de facto le remplace dans tout ce qui préside à sa destinée…

Des questions aussi limitées que leurs réponses : Comment croire à la virginité de la Sainte Vierge, comme croire aux miracles, comment avoir la foi tout court..?

puisque ca transcende l’homme , qu’il ne peut l’expliquer, alors il le repousse, il nie le don de cet amour gratuit et divin…car il n’en revient pas …il refuse de se laisser aimer.

Ce film mélodramatique reprend les caricatures, les lieux communs qui circulent dans l’esprit de beaucoup : pourquoi pas de femme prêtre ? pourquoi pas de reconnaissance de l’homosexualité dans l’Eglise….pourquoi des prêtres intolérants, mystérieux..? Pourquoi l’Eglise n’accepte pas toutes les déviances, toutes les dérives , tous les errements de ce monde …ce monde qui fonce vers l’abime ..?

Beaucoup de pourquoi et peu d’acceptation …

Aucune acception de la magnificence de la Vérité Chrétienne, aucune acception de la Parole mais le refus affiché de la Doctrine divine que l’on transforme en “simple sagesse” qu’il faut absolument faire évoluer, à la manière du monde et non selon la volonté de Dieu …

On veut un Dieu fait pour l’homme et non un homme fait pour Dieu

Parmi les banalités qui sonnent creux, les dialogues reprennent une sémantique toute acquise au progressisme et au refus de la doctrine Chrétienne, et ce bien sûr au nom d’un modernisme frappé de bon sens et plein de vraies-fausses bonnes intentions…l’émotion, toujours l’émotion de l’instant qui prédomine…:

« L’Église doit évoluer sinon elle mourra »

ou encore

« Vous croyez bien que Marie était vierge. Pour un médecin, vous pensez bien que c’est dur à avaler »

Enfin pourquoi reprendre en titre un cantique d’actions de grâce de Notre Sainte Vierge, Elle-même qui par son “fiat” a accepté d’être la mère de Dieu? au nom de quoi reprendre ce MAGNIFICAT qui est la pleine expression de l’Amour pour un film qui n’est que le refus de l’acceptation de la Vérité ? d’autres religions auraient parlé de blasphème et elles auraient eu raison..

Le MAGNIFICAT est ce cantique d’action de grâces chanté par Marie au moment de la Visitation, il constitue un parfait condensé de la spiritualité psalmique des « Pauvres de Yahvé », ceux qui, conscients de leurs limites, laissent Dieu opérer des merveilles en eux et avec eux. L’humble servante de Dieu sait aussi qu’elle est la Mère de son Fils :

Magnificat, le cantique de Marie (Lc 1, 47-55)

“Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent ;

Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa descendance, à jamais.”

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