La polémique autour de l’affiche de la Semaine Sainte de Séville 2024 ne peut être ignorée… Cette représentation de Jésus-Christ ressuscité, créée par le peintre Salustiano García, a déclenché, à juste titre,un débat passionné en un temps record. Bien que Salustiano défende son travail comme une œuvre “belle et spirituelle”, on ne peut que déplorer que l’art essaye de s’approprier une image du Christ ” adaptée à notre temps” , on y voit un homme, androgyne, quasi nu …

L’image montre un “Jésus-Christ jeune et efféminé” sur un fond rouge monochrome, portant le drap du Christ de l’Expiration de la Confrérie du Cachorro et les attributs du Christ de l’Amour. Cette représentation a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux, les fidèles trouvant le Christ trop “sexualisé” pour représenter la Semaine Sainte, l’image est donc jugée inapproprié par beaucoup.

De plus, la réponse politique à cette controverse est discutable. Gabriel Rufián, porte-parole d’Esquerra Republicana, a comparé l’affiche de la Semaine Sainte à un homme habillé en “torero pour les Rois”, ce qui semble être une comparaison bien peu pertinente.

En ce qui concerne la défense de l’artiste Salustiano, il est nécessaire de se demander si une représentation du Christ aussi “sexy et connotée” est appropriée pour un événement religieux aussi solennel que la Semaine Sainte. L’argument selon lequel l’affiche vise à représenter la résurrection sous un angle “positif” soulève des questions quant à savoir si cette interprétation est la plus respectueuse de la foi chrétienne.