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Sainte Brigitte de Kildare

Abbesse en Irlande (+ 523)

En breton, on l’appelle Brec’hed ou Berhet. D’origine irlandaise, elle fut convertie par saint Patrick. Elle déclina toutes les demandes en mariage suscitées par sa grande beauté. Elle décida de se retirer à quelques kilomètres de Dublin, formant ainsi, avec plusieurs de ses compagnes, l’une des premières communautés religieuses féminines en Irlande. Elle se distinguait par une grande générosité et une énergie exceptionnelle, et elle est vénérée comme l’une des saintes patronnes de l’Irlande. Son culte s’est étendu dans le Finistère breton et dans les Côtes d’Armor, où deux localités portent son nom : Loperhet-29213 (Loc-Berhet) et Confort-Berhet.

De nombreuses chapelles lui sont dédiées à Locmariaquer, Noyalo, Merdrignac, etc. Un internaute signale que l’église de Trigavou, commune de Pleslin-Trigavou (22), est consacrée à Brigide de Kildare.

Le Livre de Lismore contient le récit suivant : Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle pour recevoir le voile de l’évêque Mel à Telcha Mide. Lorsqu’il les vit, il en fut heureux. Par humilité, Brigitte choisit de rester en arrière pour être la dernière à recevoir le voile. C’est alors qu’une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l’église. L’évêque Mel s’exclama : “Avance-toi, ô sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges.” Elle s’avança alors, et par une grâce du Saint-Esprit, il lut sur elle le rituel d’ordination épiscopale !

Macaille objecta que l’ordination épiscopale ne devrait pas être conférée à une femme. Cependant, l’évêque Mel répondit : “Je n’ai aucun pouvoir en la matière. C’est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au-devant de toute autre femme.” C’est pourquoi depuis lors, les hommes d’Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte.

En l’an 523, à Kildare en Irlande, sainte Brigitte, abbesse, aurait fondé l’un des premiers monastères de l’île et poursuivi l’œuvre d’évangélisation initiée par saint Patrice.

Pour conclure, rappelons la parole du bienheureux Henri Suso : “Si tu veux me contempler dans ma divinité infinie, apprends d’abord à me connaître dans mon humanité souffrante, car c’est là la voie la plus rapide pour atteindre l’éternelle béatitude.”

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