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[Fin de vie] Du patient à la victime, c’est la ministre de la santé qui le dit…

Capture Youtube
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L'idéologie de notre société ne peut , au nom d'un humanisme de confort, se substituer aux règles fondamentales édictées par Dieu Lui-même.

Invité du Grand Jury RTL dimanche 18 février, la ministre de la santé Catherine Vautrin a commis un lapsus révélateur et pour le moins très gênant… évoquant la fin de vie, elle a abordé le sujet du consentement, elle a initialement parlé du “consentement de la victime” avant de se corriger en disant “le consentement du patient”…

Nous savons que le consentement des personnes concernées et le caractère sacré de la vie sont les deux repères à prendre en compte d’une façon inégale:

En effet, la conscience que le patient peut avoir de son état de santé et sa volonté de mettre fin à sa vie dépendent de sa faculté individuelle de discernement. En revanche le caractère sacré de la Vie , la composante unique la plus importante chez l’homme , est quelque chose qui le dépasse et dont il ne peut pas préjuger.

L’idéologie de notre société ne peut , au nom d’un humanisme de confort, se substituer aux règles fondamentales édictées par Dieu Lui-même.

Le fait que la ministre ait d’abord utilisé le terme “victime” au lieu de “patient” reflète davantage la façon dont l’euthanasie doit être perçue.L’on sait par ailleurs que la nouvelle ministre de la santé est beaucoup moins favorable que son prédécesseur à la loi sur la fin de vie.

Ce lapsus évoque une perception victimaire de la personne en fin de vie, ce qui soulève la vraie question dont la société envisage cette phase de la vie et le rôle de l’autonomie individuelle dans des décisions médicales irréversibles.

En se corrigeant rapidement, la ministre a souligné l’importance du consentement du patient lui-même dans les discussions sur la fin de vie, mettant ainsi en avant le respect de l’autonomie et de la dignité des personnes concernées…

En 2023 lors de son retour de son retour de Marseille en avion , Le pape François répondant aux journalistes, a tenu à mettre en garde contre une « euthanasie humaniste » et les « colonisations idéologiques » qui vont « à l’encontre de la vie humaine ».

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