Le Saint-Père François exprime sa compassion pour , une petite fille britannique gravement malade, et sa famille. Alors que le dispositif de maintien en vie de l’enfant doit être retiré ce week-end suite à une décision judiciaire britannique, le pape offre ses prières et ses pensées à la famille Gregory, ainsi qu’à tous les enfants du monde souffrant ou en danger en raison de maladies ou de conflits.
Un communiqué du Vatican en date du 11 novembre révèle ces sentiments du pape. Indi Gregory, née en février et baptisée en septembre, lutte contre une rare maladie mitochondriale dégénérative. Elle est actuellement sous assistance respiratoire au Queen’s Medical Center à Nottingham, en Angleterre.
La Cour supérieure d’Angleterre a jugé qu’il était préférable pour l’enfant de cesser la réanimation, malgré l’opposition des parents. En réaction, le 6 novembre, l’Italie a offert la citoyenneté à Indi et s’est engagée à financer son traitement à l’hôpital pédiatrique du Vatican.
Les parents de Gregory ont tenté en vain de la faire soigner à Rome, mais leur démarche a été rejetée par le système judiciaire britannique. Le 10 novembre, la Cour d’appel a ordonné l’arrêt immédiat du maintien en vie, décision qui devrait être appliquée ce week-end.
Les juges de la Cour d’appel, Lord Justice Peter Jackson, Lady Justice Eleanor King et Lord Justice Andrew Moylan, ont rejeté l’intervention italienne comme inappropriée et contraire à la Convention de La Haye de 1996.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni avait intercédé auprès du secrétaire d’État britannique à la Justice, demandant le transfert d’Indi à Rome. De son côté, le directeur de l’hôpital pédiatrique Bambino Gesù du Vatican a aussi demandé à la Haute Cour britannique de lui céder le dossier.
L’hôpital Bambino Gesù, sous l’égide du Vatican, avait déjà proposé de traiter d’autres cas similaires, tels qu’Alfie Evans en 2018 et Charlie Gard en 2017, sans succès. Le traitement d’Indi Gregory aurait été gratuit pour les contribuables britanniques.
Les évêques catholiques d’Angleterre ont exprimé leur opinion sur l’affaire. L’évêque auxiliaire John Sherrington de Westminster et l’évêque Patrick McKinney de Nottingham ont souligné l’enseignement de l’Église sur les soins de fin de vie.
Ils ont décrit la situation d’Indi Gregory comme déchirante, tout en reconnaissant les efforts des médecins et le désir des parents de prolonger sa vie. Les évêques ont rappelé l’importance des soins palliatifs et de l’accompagnement spirituel dans ces situations difficiles, soulignant qu’il ne faut jamais agir avec l’intention de mettre fin à une vie humaine. Ils espèrent que la famille Gregory trouvera la paix après cette épreuve et continuent de prier pour Indi et sa famille.