Au surlendemain de la polémique suscitée par la représentation blasphématoire du dernier repas du Christ, plusieurs évêques français ont appelé à célébrer des messes de réparation ce dimanche 28 juillet. Mgr Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon a célébré une messe pour la France à Saint-Maximin-la-Sainte-Beaume, village varois où se trouve le sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine. La veille, l’évêque français avait déploré sur son compte X «une injure scandaleuse et grave faite aux chrétiens du monde entier» et dénoncé les «outrances» de ce «spectacle» suivi par plus de 23 millions de téléspectateurs sur France 2.
Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a lui aussi annoncé via les réseaux sociaux «célébrer la messe en réparation pour cette représentation blasphématoire de la Cène, injure faite à des centaines de millions de chrétiens», concluant son post par «Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font» (Luc 23,34). Mgr Rey, évêque de Toulon, a de son côté invité les chrétiens à entrer dans «une démarche de réparation et de prière».
Les excuses du CIO
Un appel relayé par Mgr Brouwet, évêque de Nîmes, qui a encouragé «les prêtres à célébrer une messe de réparation et à proposer une Heure Sainte devant le Saint-Sacrement aux communautés paroissiales et aux communautés religieuse». «Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi», a-t-il également appelé.
Devant l’ampleur de la controverse, l’organisation des Jeux olympiques a présenté ses excuses. «Il n’y avait jamais eu d’intention de manquer de respect à quelque groupe religieux que ce soit. […] Si des gens se sont sentis offensés, nous sommes vraiment désolés», a indiqué Anne Descamps, la directrice de la communication de Paris 2024 lors d’une conférence de presse.
Le Vatican a pour sa part relayé le communiqué des évêques de France par le biais de ses médias officiels mais n’a toujours pas réagi.
