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« L’avortement est un meurtre, les médecins sont des tueurs à gages » : le pape François dénonce les avortements de sicaires

Le Pape François répondant aux questions des journalistes dans l'avion - capture Youtube
Le Pape François répondant aux questions des journalistes dans l'avion - capture Youtube
"N'oublions pas de dire cela : un avortement est un meurtre. La science vous dit qu'au mois de la conception, tous les organes sont déjà présents… Vous tuez un être humain. "

Le 29 septembre 2024, le Pape François est revenu à Rome après une visite au Luxembourg et en Belgique. Lors du vol de retour, il a abordé plusieurs sujets cruciaux, notamment les abus sexuels au sein de l’Église, le rôle de la femme, la situation au Moyen-Orient, et son souhait de béatifier le roi belge Baudouin.

Concernant le roi Baudouin, le Pape a défendu son souhait de le béatifier, caractéristiques que le roi avait fait preuve de courage en refusant de signer une loi qu’il considérait comme immorale. Il a exprimé que cette décision était un acte de bravoure, qui témoigne de sa foi.

Le Pape a également affirmé que la vie des femmes et de leurs enfants est sacrée, insistant sur le fait qu’un avortement est un meurtre. Il a qualifié les médecins qui pratiquent des avortements de « sicaires », soulignant que la protection de la vie est un devoir fondamental.

« N’oublions pas de dire cela : un avortement est un meurtre. La science vous dit qu’au mois de la conception, tous les organes sont déjà présents… Vous tuez un être humain. Et les médecins qui se prêtent à cela sont – permettez-moi le mot – des sicaires. Ce sont des sicaires. Et cela ne peut pas être discuté. Une vie humaine est tuée. Et les femmes ont le droit de protéger la vie.« – Pape François

Sur la question des abus sexuels, le Pape a reconnu l’urgence et la gravité de la situation. Il a mentionné l’existence d’un département au Vatican chargé de traiter les cas d’abus, dirigé par un évêque colombien. Il a précisé que l’Église doit prendre ses responsabilités en protégeant les victimes et en punissant les malfaiteurs. Il a également souligné l’importance de l’écoute des victimes, considérant cela comme un devoir, et a fait référence à la nécessité de fournir un soutien psychologique à ceux qui en ont besoin.

« Mais nous devons prendre soin des maltraités et punir les maltraitants, car le maltraitement n’est pas un péché d’aujourd’hui qui peut ne pas exister demain… C’est une tendance, c’est une maladie psychiatrique » -Pape François

Le Pape a également évoqué la situation au Moyen-Orient, notamment en ce qui concerne Gaza. Il a exprimé sa préoccupation face à la violence et aux souffrances des innocents, affirmant que la défense doit toujours être proportionnelle à l’attaque. Il a dénoncé les actions immorales des pays qui agissent de manière disproportionnée dans les conflits, rappelant qu’il existe une moralité même en temps de guerre.

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Le Pape a également évoqué la situation au Moyen-Orient, notamment en ce qui concerne Gaza. Il a exprimé sa préoccupation face à la violence et aux souffrances des innocents, affirmant que la défense doit toujours être proportionnelle à l’attaque. Il a dénoncé les actions immorales des pays qui agissent de manière disproportionnée dans les conflits, rappelant qu’il existe une moralité même en temps de guerre.

Enfin, le Pape a affirmé que le rôle des femmes dans l’Église est crucial et doit être reconnu. Il a insisté sur le fait que l’Église est symboliquement féminine, étant l’épouse de Jésus, et a exprimé que la maternité et le rôle des femmes sont plus importants que le ministère sacerdotal. Il a rejeté l’idée que le féminisme moderne pourrait dévaloriser la vocation féminine, soulignant que les femmes sont supérieures dans la vie de l’Église.

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