Le jeudi 14 novembre 2024, une délégation d’anciens otages et de leurs proches, capturés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre 2023, ont pu rencontrer le Pape François à Rome. Ces otages, récemment libérés, ont exprimé leur espoir que les administrations américaine entrante et sortante puissent travailler ensemble pour garantir la libération des otages restants, notamment avec l’hiver qui approche.
Un appel pressant à l’unité et à l’action
L’agence AP précise que Yelena Troufanov, l’une des otages récemment libérées, a fait part de son immense inquiétude pour son fils, Sasha, toujours retenu à Gaza par les terroristes du Hamas: « Vous voyez sur la photo comment mon enfant a changé au cours de cette année », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Rome après l’audience avec le Pape François. « Je suis très inquiète pour son état, je vois qu’il n’est pas dans un bon état mental et physique. » Ces mots rappellent à la communauté internationale que la souffrance des otages continue, bien après les scènes d’horreur qui ont secoué le monde le 7 octobre 2023.
En dépit des atrocités commises par le Hamas, ces libérations renforcent l’espoir que tous les captifs puissent un jour retrouver leurs familles. Sharone Lifshitz, qui a accompagné sa mère, Yocheved Lifshitz, libérée fin octobre, a insisté sur l’importance de l’unité pour faire avancer la cause des otages. « Nous espérons qu’avec l’élection de Trump, en collaboration avec Biden — ce n’est pas une question de gauche ou de droite — nous espérons que Biden et Trump travailleront ensemble maintenant pour ramener les otages avant l’hiver », a déclaré Sharone, soulignant la nécessité de dépasser les divisions politiques pour agir rapidement et efficacement.
Une guerre qui a fait des ravages
La guerre qui a éclaté le 7 octobre 2023 avec l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël a causé la mort de plus de 1 200 personnes et l’enlèvement de 250 autres. Depuis lors, Israël a lancé une campagne pour détruire les infrastructures du Hamas, mais cette guerre a également eu un coût humain tragique, avec plus de 43 000 morts à Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon les autorités sanitaires locales.
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Un soutien indispensable de la communauté internationale
Les otages libérés et leurs proches continuent d’exprimer un appel pressant pour la libération de ceux qui sont encore captifs. « Le pape est quelques années plus vieux que mon père. Tous deux sont des hommes qui ont consacré leur vie à faire de ce monde un lieu où l’on prend soin des faibles, un lieu où l’on se soucie des autres, un lieu où les religions et les croyances se rejoignent pour en faire un endroit où les humains, de vrais humains, peuvent vivre avec dignité », a déclaré Sharone Lifshitz, rendant hommage à l’engagement humanitaire du Pape François.
Louis Har, un Argentino-Israélien libéré en février dernier, a également exprimé sa gratitude pour l’attention du Pape François et la promesse de prier pour chaque otage. « J’ai ressenti sa sincérité, son soin, et que nous ne venions pas en vain », a-t-il partagé avec émotion. « Il y a quelqu’un qui nous écoute. J’espère que ses prières et son message toucheront le monde entier, car il a un impact sur le monde entier. »
L’appel de François : paix et justice
Le Pape François, tout en appelant à un cessez-le-feu immédiat, n’a pas hésité à souligner les excès des actes commis lors du conflit. « Je suis profondément attristé par la souffrance des innocents », a-t-il exprimé à plusieurs reprises, tout en appelant à la libération des otages et à un soutien humanitaire pour Gaza.
Il est important de noter que le Pape François n’a jamais remis en cause le droit d’Israël à se défendre contre l’agression meurtrière du Hamas. I
