En marge de l’affaire Becciu et du procès de l’immeuble de Londres, le Souverain Pontife a mis en garde contre la menace de la corruption au Vatican. Il a salué le travail du bureau du Réviseur général tout en soulignant l’importance cruciale de leur vigilance. François a appelé à la création de remparts contre la corruption au sein des institutions du Saint-Siège et du Vatican.

“La tentation de la corruption plane, même ici au Vatican, malgré la fidélité et l’honnêteté de ceux qui y travaillent. Nous devons être extrêmement prudents”,

a déclaré le Pape lors de sa rencontre avec l’équipe du bureau du Réviseur général.

Cette autorité anti-corruption du Vatican est chargée de vérifier les finances de divers organismes, des dicastères de la Curie romaine aux institutions liées au Saint-Siège et à l’État de la Cité du Vatican, conformément au motu proprio Fidelis Dispensator Et Prudens.

François reconnaît l’attention que le bureau du Réviseur général porte à la lutte contre la corruption et apprécie leur approche ferme mais discrète, car il estime que “la transparence absolue est essentielle, et les scandales médiatiques ne suffisent pas à corriger les comportements en profondeur”.

Corriger avec bienveillance et fraternité est la philosophie de François face aux pratiques comptables ou administratives non conformes. Il encourage le bureau du Réviseur général à agir sans chercher à briller mais à suivre le chemin de la correction fraternelle, citant le proverbe biblique : “Le Seigneur reprend celui qu’il aime, comme fait un père pour le fils qu’il chérit” (Pr 3, 12).

Le Pape demande également à cet organisme indépendant de collaborer harmonieusement avec d’autres dicastères et organismes économiques, évitant ainsi toute rivalité inutile.

Le bureau du Réviseur général reste attentif aux normes internationales pour promouvoir l’équité et l’alignement sur la communauté internationale, dans la mesure où elles sont compatibles avec les principes de l’Église.