Depuis le mois d’avril dernier, Lyon est témoin de la persistance d’une situation précaire impliquant environ 150 jeunes migrants, installés dans un campement situé au square Sainte-Marie-Perrin, en face de l’Église du Saint-Sacrement. Le 8 décembre dernier, face à une situation de plus en plus critique, une cinquantaine d’entre eux a pris la décision de trouver refuge à l’intérieur de l’église, mettant ainsi en avant la nécessité d’une solution durable pour leur situation.

C’est Mgr Olivier de Germay, l’archevêque de Lyon, qui a pris l’initiative d’accueillir ces jeunes migrants dans l’enceinte de l’église. L’archevêque s’est rendu sur place vendredi et a choisi «de ne pas demander l’intervention des forces de l’ordre», préférant «attendre qu’une solution soit trouvée» par les pouvoirs publics.

Dans une déclaration publique, Monseigneur Olivier de Germay a exhorté les responsables politiques à travailler ensemble pour trouver une solution pérenne à cette crise humanitaire. Il a souligné l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer la situation des jeunes migrants et leur offrir des conditions de vie dignes.

L’urgence de la situation a conduit à des discussions immédiates. Ce mardi, le président de la métropole de Lyon et la préfète se réunissent pour discuter des mesures à prendre afin de résoudre ce problème pressant. Il est essentiel que les autorités locales et nationales coopèrent pour élaborer une stratégie qui garantisse une solution durable.

 Le diocèse, qui se dit «prêt à héberger provisoirement une partie de ces jeunes migrants», assure toutefois «ne pas pouvoir absorber l’ensemble des demandes» dans ce lieu «pas adapté pour un tel accueil, en particulier en raison de l’absence de sanitaire» et en appelle aux pouvoirs publics pour gérer la situation.