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Le réveil des valeurs chrétiennes face à l’idéologie wokiste : la fin d’une ère aux États-Unis ?

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L’élection de Donald Trump marque-t-elle la fin du wokisme et le début d’un retour aux valeurs chrétiennes ? Aux États-Unis, un vent de renouveau semble souffler sur le monde des affaires...

De nombreuses entreprises américaines abandonnent progressivement les politiques dites de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI). Disney, autrefois perçu comme un fer de lance du progressisme hollywoodien, a récemment annoncé un changement radical de cap, supprimant plusieurs initiatives woke et réhabilitant ses classiques sur sa plateforme Disney+. Face à cette dynamique, une question se pose : ce vent nouveau de bon sens et de respect des racines culturelles pourrait-il bientôt atteindre l’Europe ?

La décision de Disney marque un tournant symbolique. L’entreprise a annoncé la suppression des avertissements idéologiques qui accompagnaient certains de ses films classiques sur sa plateforme Disney+.Dans une note interne obtenue par Axios, Sonia Coleman, directrice des ressources humaines de Disney, a précisé que les mentions sur les films jugés « problématiques » seraient remplacées par un message plus neutre :

« Ce programme est présenté tel qu’il a été créé à l’origine et peut contenir des stéréotypes ou des représentations négatives. »Parmi les films concernés : Peter Pan, qui représentait une tribu amérindienne appelée « redskins ».Dumbo (1941), accusé de véhiculer des stéréotypes raciaux.Les Aristochats (1970), avec une caricature jugée offensante d’un personnage asiatique.Le Livre de la Jungle (1967), notamment le personnage du roi Louie, perçu comme une représentation racialisée.La Belle et le Clochard (1955), dont certaines scènes caricaturent des accents étrangers.

Loin de chercher à « réécrire l’histoire », cette décision vise à laisser les spectateurs apprécier les œuvres dans leur contexte, sans leur imposer une lecture militante et idéologique.

Le wokisme, une idéologie contraire aux valeurs chrétiennes

Le rejet du wokisme aux États-Unis ne concerne pas uniquement le monde de l’entreprise. Il traduit un ras-le-bol profond face à une idéologie qui prône une division systématique entre les hommes, à l’opposé du message chrétien d’unité et de fraternité.L’Église catholique, qui affirme l’égalité fondamentale de tous les hommes devant Dieu (« Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » – Galates 3, 28), s’oppose aux doctrines qui réduisent l’individu à sa race, son genre ou son statut social.

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Or, le wokisme repose sur une logique de victimisation et de confrontation permanente, imposant une lecture manichéenne de l’histoire où certaines catégories seraient systématiquement oppressives et d’autres systématiquement opprimées. Une telle approche est radicalement contraire à l’appel du Christ à la réconciliation et au pardon.Dans sa frénésie à vouloir « corriger » le passé, cette idéologie en vient même à censurer l’héritage culturel et religieux, allant jusqu’à considérer que des représentations classiques du christianisme peuvent être « offensantes » ou « problématiques ».

Disney n’est pas seule dans ce retour au bon sens. Plusieurs grandes entreprises américaines, après avoir cédé aux pressions du progressisme militant, revoient aujourd’hui leur stratégie.

  • Google a supprimé ses objectifs DEI en matière de recrutement, affirmant qu’il n’avait plus pour priorité l’embauche selon des quotas de diversité.
  • Starbucks a mis un terme à plusieurs formations internes sur les « injustices systémiques », après avoir constaté qu’elles divisaient plus qu’elles ne rassemblaient.
  • McDonald’s réduit ses dépenses liées aux initiatives wokistes pour se recentrer sur la satisfaction client.

Ce revirement massif montre que les entreprises, soucieuses de leur réputation et de leur rentabilité, réalisent aujourd’hui les effets négatifs de l’idéologie woke, qui a souvent conduit à des polémiques stériles et à une déconnexion croissante avec le public.

Un changement impulsé par la présidence de Donald Trump

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a été un catalyseur de cette transformation. Dès son entrée en fonction, le président a ordonné la suppression de milliers de pages gouvernementales contenant des références aux politiques DEI et aux questions de genre. Il a également interdit le financement public des programmes liés au wokisme et exigé que les administrations fédérales mettent fin aux formations axées sur les théories raciales progressistes.Cette politique s’inscrit dans une volonté plus large de restaurer les valeurs traditionnelles, de recentrer le débat sur les réalités économiques et sociales, et de mettre fin aux dérives idéologiques qui gangrènent certaines institutions.

Si le wokisme semble reculer aux États-Unis, l’Europe demeure encore largement imprégnée par cette idéologie, notamment à travers les institutions européennes et certaines grandes entreprises.

En France, en Allemagne ou au Royaume-Uni, des multinationales continuent d’imposer des formations DEI à leurs employés, tandis que la culture woke influence fortement les médias, le monde académique et les politiques publiques.Cependant, à mesure que les États-Unis font machine arrière, il est possible que ce mouvement gagne du terrain en Europe. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les effets pervers du wokisme sur la cohésion sociale, et certains gouvernements commencent déjà à réinterroger le bien-fondé de certaines politiques inspirées de cette idéologie.

L’histoire a souvent montré que les tendances idéologiques n’ont qu’un temps. L’utopie progressiste du wokisme, en cherchant à déconstruire les fondements culturels et spirituels des nations, semble aujourd’hui s’effondrer sous son propre poids.

Face à ce constat, peut-on espérer que l’Europe suive enfin l’exemple des États-Unis et redécouvre les valeurs fondamentales qui l’ont façonnée ? Le retour aux sources chrétiennes de la civilisation occidentale ne serait-il pas la véritable réponse aux crises culturelles et morales qui agitent nos sociétés ? Seul l’avenir le dira, mais une chose est sûre : le wokisme, autrefois triomphant, est aujourd’hui en net recul.

Avec le Dailymail

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