Désaccord majeur au sein de l’Église anglicane suite à la décision de l’Église d’Angleterre d’autoriser la bénédiction des unions homosexuelles. Un groupe de 12 dirigeants anglicans, représentant environ 75% de la population anglicane, a publiquement rejeté l’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, en tant que leader mondial de l’Église anglicane.
Les archevêques de la Global South Fellowship of Anglicans (GSFA) ont publié une déclaration dans laquelle ils ont déclaré qu’ils n’étaient « plus en mesure de reconnaître l’actuel archevêque de Cantorbéry » comme le leader de la communion mondiale. Ils ont également déclaré que la décision du synode d’autoriser la bénédiction des unions homosexuelles s’écartait de la foi historique transmise par les apôtres et représentait un « faux enseignement ».
Les dirigeants de la GSFA ont ajouté que l’Église d’Angleterre avait enfreint son propre droit canonique dans le processus et s’était disqualifiée pour diriger la Communion en tant qu’Église « Mère » historique. Ils ont également déclaré qu’ils ne pouvaient plus « marcher ensemble » avec les provinces révisionnistes, en référence aux Églises qui ont approuvé la bénédiction des unions homosexuelles.
Cette décision de l’Église d’Angleterre a également provoqué des réactions négatives de la part d’autres primats anglicans, dont l’archevêque anglican d’Ouganda et le primat du Rwanda. Le primat kenyan a également exprimé sa désapprobation en condamnant la décision des anglicans d’accueillir « publiquement, sans réserve et avec joie » les unions homosexuelles dans la liturgie de l’église.
Cette division au sein de l’Église anglicane reflète une tendance plus large dans les Églises chrétiennes en ce qui concerne la question de l’homosexualité et du mariage entre personnes de même sexe. Alors que certaines Églises ont adopté une position progressiste et ont commencé à bénir les unions homosexuelles, d’autres restent fidèles à la doctrine et confirme qu’une bénédiction de mariage ne peut avoir lieu que entre un homme et une femme.