Le Cameroun est officiellement un état laïc. La population est composée d’environ 69 % de chrétiens (catholiques : 42 % protestants : 27 %) et de 24% de musulmans.

Avant la présence française, les populations du Cameroun partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais ayant comme points communs le culte des ancêtres.

A partir du XIXème siècle, il y eut une véritable « compétition » entre  missionnaires  catholiques et protestants pour évangéliser le pays.

De nos jours, il existe des zones à prédominance musulmane où l’extrémisme islamique se développe. Dans le nord, le groupe extrémiste Boko Haram a instauré la terreur, enlevant, attaquant ou tuant des chrétiens.

Dans autres régions, le « prétexte » sécuritaire a imposé de lourdes restrictions aux activités de l’Église. Les convertis chrétiens subissent des persécutions à travers tout le pays et courent de grands risques s’ils parlent à quiconque de leur nouvelle foi ou si des Bibles sont découvertes en leur possession. Ils font face à ce risque à la fois de la part de la communauté au sens large et de leur famille en particulier.

Les femmes qui se convertissent sont souvent forcées de se marier avec des non-chrétiens et les enfants sont contraints à suivre des cours islamiques.

Témoignage d’une chrétienne :

“J’ai besoin que Dieu reste avec moi dans chaque situation, pour exercer son merveilleux pouvoir dans ma vie.”

Ces dernières années, les attaques de Boko Haram continuent de semer le chaos et bien qu’il y ait eu une légère diminution des violences, le niveau reste très inquiétant et maintient une menace permanente sur les populations.

Les chrétiens de l’extrême nord du Cameroun mais également du nord-ouest et du sud-ouest sont les  plus vulnérables et la faiblesse étatique empêche toute véritable amélioration de la situation.

A VOIR : images Le360Afrique La pâque célébrée avec faste par les chrétiens