Le regretté saint Jean-Paul II a souvent été qualifié de « pape de la miséricorde », un titre qui lui sied à juste titre.
Au cours de son pontificat, il a joué un rôle déterminant dans la propagation du message de la miséricorde divine, notamment en béatifiant et canonisant sainte Faustine Kowalska, messagère de ce précieux enseignement.
Il a également contribué à la reconnaissance universelle de la fête de la Divine Miséricorde, établissant ainsi un moment significatif dans le calendrier liturgique de l’Église.
Sa disparition le jour de la Veillée de la Divine Miséricorde a été perçue comme un signe marquant de sa profonde spiritualité axée sur la miséricorde.
Tout au long de son pontificat, le saint Pape a partagé de nombreuses réflexions sur ce thème central de la foi chrétienne.
Voici un aperçu de certaines de ses idées les plus marquantes :
« Dès le début de mon ministère au Siège Saint-Pierre de Rome, j’ai considéré ce message comme ma tâche particulière. La Providence me l’a assigné dans la situation actuelle de l’homme, de l’Église et du monde. »
« Comme sainte Faustine, nous voulons proclamer qu’en dehors de la miséricorde de Dieu, il n’y a pas d’autre source d’espérance pour l’humanité. Nous désirons répéter avec foi : Jésus, j’ai confiance en Toi ! »
« Cette proclamation, cette confession de confiance dans l’amour tout-puissant de Dieu est particulièrement nécessaire à notre époque, alors que l’humanité éprouve un désarroi face aux nombreuses manifestations du mal. »
« Que la promesse contraignante du Seigneur Jésus s’accomplisse : de là doit jaillir « l’étincelle qui préparera le monde à son avènement final ». Cette étincelle doit être allumée par la grâce de Dieu. »
« Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l’humanité trouvera le bonheur ! »
« C’est vraiment merveilleux de voir à quel point sa dévotion envers Jésus miséricordieux se répand dans notre monde contemporain et gagne tant de cœurs humains ! »
« Le bilan de ce siècle qui s’achève, outre les avancées qui ont souvent dépassé celles des époques précédentes, présente une profonde inquiétude et une peur de l’avenir. Où, sinon dans la miséricorde divine, le monde peut-il trouver refuge et la lumière de l’espérance ? »
« Ce message de consolation s’adresse avant tout à ceux qui, affligés d’une épreuve particulièrement dure ou écrasés par le poids des péchés commis, ont perdu toute confiance en la vie et sont tentés de céder au désespoir. »
« Ce simple acte d’abandon à Jésus dissipe les nuages les plus épais et laisse pénétrer un rayon de lumière dans chaque vie. »
« Le Christ nous a enseigné que « l’homme non seulement reçoit et expérimente la miséricorde de Dieu, mais est aussi appelé » à pratiquer la miséricorde envers les autres. »
« Le cœur du Christ ! Son « Sacré-Cœur » a tout donné aux hommes : la rédemption, le salut, la sanctification. »
« À travers le mystère de ce cœur blessé, le courant réparateur de l’amour miséricordieux de Dieu continue de se répandre sur les hommes et les femmes de notre temps. »
« Marie est donc celle qui possède la connaissance la plus profonde du mystère de la miséricorde de Dieu. »
« Il faut noter que le Christ, en révélant l’amour et la miséricorde de Dieu, a en même temps exigé des hommes qu’eux aussi soient guidés dans leur vie par l’amour et la miséricorde. »
« Plus la conscience humaine succombe à la sécularisation, perd le sens même du mot « miséricorde », s’éloigne de Dieu et s’éloigne du mystère de la miséricorde, plus l’Église a le droit et le devoir de faire appel à le Dieu de miséricorde « avec de grands cris ». Ces « grands cris » devraient être la marque de l’Église de notre temps, cris lancés à Dieu pour implorer sa miséricorde, dont elle professe et proclame la manifestation certaine comme étant déjà venue en Jésus crucifié et ressuscité, c’est-à-dire dans la période pascale. mystère. C’est ce mystère qui porte en lui la révélation la plus complète de la miséricorde… »
« Lors de sa première audience générale, le lendemain de la béatification de sainte Faustine, Jean-Paul II a rappelé avec force à tous ce qu’il considérait comme un « indicateur clair du chemin » à suivre :
‘Jésus, j’ai confiance en toi.’ Il n’existe pas d’obscurité dans laquelle l’homme aurait besoin de se perdre. Si seulement il mettait sa confiance en Jésus, il se retrouverait toujours dans la lumière. Loué soit Jésus-Christ ! »
Source CNA