Un exemple récent suscite ce questionnement suite aux funérailles d’un militant gay et de son partenaire à la Cathédrale d’Aguascalientes, au Mexique.Cette photo a provoqué de nombreuses réactions.

Lors de la cérémonie les cercueils ont été recouverts du drapeau LGBT, provoquant un scandale parmi les fidèles. La question de l’inclusion est devenue cet espèce de prétexte que l’on trouve pour tout permettre mais lorsqu’elle est poussée à l’extrême, elle peut entraîner l’exclusion des valeurs fondamentales de l’Eglise .

L’archevêque du Yucatán, Mgr Gustavo Rodríguez Vega, s’est justifié en déclarant que les défunts étaient “enfants de Dieu et nos frères”, et qu’ils ne pouvaient pas être exclus de l’Église.

De son coté un prêtre du diocèse interrogé sur cette question a souligné que la messe funéraire est un acte de prière en faveur de la personne décédée, visant à implorer le repos éternel de son âme.

Lorsque des symboles ou des idéologies contraires à la foi sont introduits dans ce contexte, cela peut remettre en question la nature sacrée de la cérémonie.L’inclusion de tous ne doit pas se faire au détriment de la foi et de la doctrine fondamentale de l’Eglise, c’est avec ces mots que le prêtre a expliqué que “tout ne peut pas se justifier.”..

Rappelons que le défunt Ociel Baena ( avocat de son métier) se définissait comme une personne “non binaire”, a demandé à être appelé “magistrade”, dans le cadre de son activisme LGBT. En mai 2023, il a été le premier à recevoir un passeport “non binaire” créé par le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador. Impliqué dans diverses polémiques, le 31 octobre, il a suscité l’indignation des catholiques en publiant sur ses réseaux sociaux une photo de lui déguisé en Vierge Marie.