Le Pape a reçu en audience ce samedi 2 février l’association Talitha Kum de Vicence en référence au passage de l’Evangile :

« Talitha Kum Jeune fille, je te le dis, lève-toi. » Marc 5, 21-43.

Ces mots, Jésus les a adressés à la fille de Jaïre, fillette de douze ans qui était apparemment sans vie.

Cette association est constituée de parents ayant éprouvés la perte de leurs enfants: le Saint-Père François a partagé des paroles de réconfort profondes. Il a affirmé que Jésus désire apaiser leur chagrin en leur assurant que « la mort n’a pas le dernier mot ».

Dans son discours lu par Monseigneur Filippo Ciampanelli et conscient de la douleur profonde liée à la perte d’un enfant, le Pape a exprimé sa solidarité en déclarant:

« Je désire… accueillir à bras ouverts vos histoires marquées par la douleur ». Il a encouragé à puiser dans la prière, soulignant que « la question qui s’élève vers Dieu… est prière ».

François a rappelé que dans les moments de souffrance, Dieu « marche avec nous, d’être à nos côtés ». Il a partagé l’espoir que, dans la lumière de la résurrection, les parents retrouveront leurs enfants bien-aimés, affirmant que « si vous continuez à lui apporter des larmes et des questions, il vous donnera une certitude intérieure ».

Dans les moments de douleurs, même «atroces et sans explication», l’on devrait «s’accrocher au fil d’une prière qui crie à Dieu jour et nuit»; «qui s’exprime parfois en l’absence de mots, qui ne cherche pas à résoudre le drame», mais qui, au contraire, habite des questions qui reviennent toujours: «Pourquoi, Seigneur? Pourquoi cela m’est-il arrivé? Pourquoi n’es-tu pas intervenu? 

Le Pape a donc offert des paroles de réconfort à la lumière de la compassion exprimée par Le Seigneur dans les Evangiles, déclarant « vos filles et vos fils… ont été pris par la main du Seigneur ».

Source Vatican News