Depuis 2000 ans

[ Monastère Saint Michel en Irak ] Première messe depuis 20 ans

This picture shows a partial view of the Syriac Christian church of Mar Tuma in Iraq's second city of Mosul, in the northern Nineveh province, under restoration on September 14, 2021. - The church bell of Mar Tuma was inaugurated today to the cheers of Iraqi Christians,  seven years after the Islamic State group (IS) overran the city and proclaimed it their "capital", before they were driven out three years later by the Iraqi army after months of gruelling street fighting. (Photo by Zaid AL-OBEIDI / AFP)
This picture shows a partial view of the Syriac Christian church of Mar Tuma in Iraq's second city of Mosul, in the northern Nineveh province, under restoration on September 14, 2021. - The church bell of Mar Tuma was inaugurated today to the cheers of Iraqi Christians, seven years after the Islamic State group (IS) overran the city and proclaimed it their "capital", before they were driven out three years later by the Iraqi army after months of gruelling street fighting. (Photo by Zaid AL-OBEIDI / AFP)
La messe, célébrée par l'archevêque chaldéen de Mossoul, Mgr Najeeb Moussa Michaeel, et l'évêque d'Alqosh, Mgr Paolo Thabit Mekko, marque une étape importante dans la renaissance de la communauté.

Pour la première fois depuis 20 ans, les chrétiens de Mossoul, dans le nord de l’Irak, ont assisté à une messe au monastère Saint-Michel, le 26 mars dernier, rapporte Al-Jazeera. Les violences et l’insécurité dans la région les avaient empêchés de prier dans les églises et les monastères depuis des années.

La messe, célébrée par l’archevêque chaldéen de Mossoul, Mgr Najeeb Moussa Michaeel, et l’évêque d’Alqosh, Mgr Paolo Thabit Mekko, marque une étape importante dans la renaissance de la communauté. Le monastère Saint-Michel, pillé et dégradé par le groupe État islamique, a également été utilisé comme un entrepôt pour stocker des armes et fabriquer des explosifs.

Les chrétiens de Mossoul et de la plaine de Ninive ont souffert de violences depuis l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Ils ont été enlevés, tués et ont dû éviter les églises en raison des mauvaises conditions de sécurité. Bien que la situation semble s’être améliorée, la communauté reste vigilante. L’archevêque chaldéen espère que les fidèles pourront continuer à prier dans toutes les églises et tous les monastères qui ont été détruits et reconstruits grâce à un financement international.

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