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Monseigneur Paglia persiste et signe sur l’euthanasie ?

Monseigneur Vincenzo Paglia - DR ME de Paris
Monseigneur Vincenzo Paglia - DR ME de Paris
Le président de la PAV semble vouloir "masquer l’euthanasie sous le prétexte de rejeter l’obstination thérapeutique".

Il semble que Monseigneur Vincenzo Paglia, président de l‘Académie Pontificale pour la Vie (PAV), continue de faire débat sur la question de l’euthanasie. Les récentes interviews accordées par Monseigneur Paglia à Vatican News, La Stampa et La Nazione révèlent une persistance troublante dans ses positions, qui semblent en décalage avec la doctrine immuable de l’Église catholique.

Une position formelle, mais contradictoire

Dans ses interviews, Monseigneur Paglia affirme son opposition à l’euthanasie et au suicide assisté, mais ses arguments semblent en réalité offrir une « couverture de circonstance » à des positions qui, sur le fond, sont inquiétantes. En effet, bien que le président de la PAV insiste sur le rejet de l’obstination thérapeutique, il ne semble pas reconnaître l’essence même du problème. Sa position semble être uniquement symbolique, sans véritable cohérence doctrinale.

La réflexion de La Bussola sur ce sujet est particulièrement pertinente. En critiquant l’argumentation de Paglia, La Bussola affirme que le président de la PAV semble vouloir « masquer l’euthanasie sous le prétexte de rejeter l’obstination thérapeutique ». La réflexion de La Bussola souligne que la majorité des cas ne relèvent pas de l’obstination thérapeutique, contrairement à ce que laisse entendre Mgr Paglia.

La déviance vers une « démocratie » relativiste

Un des points cruciaux dans les interventions du prélat Paglia est son approche de la législation. Selon lui, les médiations juridiques sur ces sujets sensibles doivent être abordées avec une perspective démocratique. Cependant, ce relativisme démocratique semble déconnecté des principes immuables de la doctrine catholique, et ca Monseigneur Paglia veut l’ignorer.

Comme le précise La Bussola, cette approche « perd de vue l’objet du consensus », en « mettant l’accent sur l’accord majoritaire plutôt que sur la vérité infaillible de la doctrine chrétienne. »

La conception erronée de la relativité éthique

En affirmant le slogan la « vie est à moi » et en le faisant valider par des médiations législatives, Mgr Paglia semble s’éloigner de l’essence même de la dignité humaine selon la doctrine catholique. La Bussola critique cette position en rappelant que « la vie humaine est sacrée et non négociable, indépendamment des consensus humains ».

Le Saint Père Jean Paul II

Une Vérité non-négociable

La doctrine de l’Église enseigne clairement que l’euthanasie et le suicide assisté sont des crimes intrinsèquement immoraux, peu importe le consensus social ou législatif.

L’Evangelium Vitae de saint Jean-Paul II rappelle que « les lois qui légitiment la suppression directe d’êtres humains innocents sont en totale contradiction avec le droit inviolable à la vie ».

Ainsi, selon la doctrine catholique, aucun dispositif juridique ne peut justifier une loi qui permettrait l’euthanasie ou le suicide assisté.

Concluons en disant que la réflexion de La Bussola met en lumière une incohérence préoccupante dans les positions de Monseigneur Paglia, qui, en tentant de concilier ses déclarations avec une approche démocratique relativiste, semble déroger à l’enseignement constant de l’Église sur la dignité de la vie humaine.

La persistance de Monseigneur Paglia à défendre une telle position soulève des questions essentielles sur l’adhérence de l’Église aux principes immuables de sa foi.

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