Selon plusieurs sources, Monseigneur Dominique Rey, figure éminente du catholicisme français, pourrait bientôt retrouver Paris pour une nouvelle mission pastorale. Après vingt-cinq années à la tête du diocèse de Fréjus-Toulon, cet évêque apprécié pour son dynamisme et sa liberté de ton pourrait être nommé à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Une transition après un ministère fécond
Le 7 janvier dernier, Monseigneur Rey annonçait sa démission, un événement qualifié de « choc » après un quart de siècle d’engagement missionnaire. Ce départ, bien que surprenant, ne signifiait pas une mise en retrait. « Je vais quitter le Var et sans doute aller du côté de Paris », confiait-il à Var Matin, évoquant son désir de poursuivre son ministère.
Son passage à Fréjus-Toulon a été marqué par un essor des vocations, un accueil ouvert aux nouvelles communautés et un enracinement profond dans la nouvelle évangélisation. Cette liberté pastorale lui a valu des critiques, mais aussi un large soutien parmi les fidèles attachés à une Église missionnaire et vivante.
Un rôle au Sacré-Cœur de Montmartre ?
D’après Libération, Monseigneur Rey pourrait prochainement être nommé chapelain de la basilique du Sacré-Cœur, un haut lieu du catholicisme français. Le diocèse de Paris n’a pas confirmé l’information, mais ne l’a pas non plus démentie. « C’est une option », souffle une source proche du dossier.
Cette possible nomination ne serait pas anodine : ordonné prêtre à Notre-Dame de Paris en 1984, Monseigneur Rey connaît bien la capitale. Son ancrage théologique, mêlant renouveau charismatique et sensibilité traditionaliste, en fait une figure appréciée par de nombreux fidèles. Pour ses détracteurs, sa gouvernance à Toulon a été trop ouverte aux communautés aux marges de l’institution. Pourtant, son engagement sans faille en faveur de l’évangélisation et son attachement à la formation des prêtres demeurent incontestés.
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Un évêque qui ne laisse pas indifférent
Cette éventuelle nomination soulève des interrogations : s’agit-il d’une reconnaissance de son action pastorale ou d’un repositionnement plus discret ? Lui-même semble déterminé à continuer sa mission. « Il faut savoir transformer une épreuve en opportunité », déclarait-il récemment.
Dans un contexte où l’Église de France traverse de nombreuses turbulences, le retour de Monseigneur Rey à Paris, s’il se confirme, pourrait bien marquer une nouvelle étape pour ce pasteur courageux et inspirant, qui n’a jamais hésité à sortir des sentiers battus pour annoncer l’Évangile.