Mercredi 25 septembre, les églises Saint-Willibrord et Saint-Thomas-Becket, à Gravelines, près de Dunkerque, dans les Hauts-de-France, ont été vandalisées. Le père Christophe Husson, qui a constaté les dégâts en fin d’après-midi a exprimé son désarroi auprès de France Bleu : « On a touché au sacré. »
À l’église Saint-Willibrord, la porte du chœur a été retrouvée ouverte, révélant un tabernacle fracturé par l’arrière. La plaque de bois a été endommagée, et les objets sacrés qu’il contenait ont été éparpillés sur le sol. Des dégradations similaires, bien que moins sévères, ont été constatées à l’église Saint-Thomas-Becket. Selon l’abbé Husson, aucun objet n’a été volé, mais il a décidé de porter plainte. « Les chrétiens sont un peu secoués, ils ont touché le chœur de l’église, la partie la plus sacrée », a-t-il déploré.
« Des actes imbéciles »
Une enquête a été ouverte et la police a effectué des relevés d’empreintes et d’ADN sur les lieux. La municipalité de Gravelines a qualifié ces actes d’« imbéciles » et envisage d’installer des caméras de surveillance pour prévenir de futures profanations.
Bien que les dégâts matériels soient limités, la porte fracturée du tabernacle de l’église Saint-Thomas pourra être réparée ce vendredi matin. Une messe de réparation est prévue ce vendredi 27 septembre à 18h, incluant une bénédiction des biens saccagés. Le tabernacle de l’église Saint-Willibrord, classé monument historique, nécessite une expertise de la DRAC avant toute réparation, ce qui signifie qu’aucune messe ne pourra y être célébrée jusqu’à nouvel ordre.
