Depuis vendredi, environ une centaine de migrants se sont réfugiés dans l’église Sainte-Germaine avec l’autorisation de l’archevêque de Toulouse.
Le journal La Dépêche indique que, hier lundi, la municipalité de Toulouse a déposé une plainte contre X en lien avec l’occupation de l’église Sainte-Germaine, qui a été construite avant la loi de 1905 et appartient donc à la ville. Depuis vendredi, environ une centaine de migrants ont trouvé refuge dans cet édifice religieux, situé dans le quartier Saint-Agne.
Ils avaient été expulsés le matin même du gymnase du lycée Saint-Sernin, qu’ils occupaient depuis près d’une semaine. Cette mesure faisait suite à une décision du tribunal administratif, saisi par la collectivité qui est également propriétaire de ce site.
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, avait alors justifié cette action en affirmant que « cette occupation porte atteinte à un service public essentiel au quartier, utile aux clubs sportifs comme à de nombreux élèves des établissements scolaires des alentours, cela à deux jours de la rentrée scolaire ».
Le 23 février dernier, ces migrants avaient déjà été expulsés d’un bâtiment de l’université Paul-Sabatier où ils se trouvaient depuis plus d’un an.
À Saint-Germaine, Monseigneur Guy de Kerimel, l’archevêque de Toulouse, a autorisé leur hébergement temporaire dans le bâtiment religieux, à condition qu’ils ne perturbent pas les offices religieux, ce qu’ils n’ont pas fait durant le week-end.
Le diocèse a indiqué dimanche qu’ils avaient « méticuleusement rangé leurs affaires et avaient même nettoyé la nef en y passant le balai ». Ce lundi après-midi, ils étaient toujours présents.
Source La Dépêche