Une déclaration de l’Académie pontificale pour la vie soutient la position de la conférence des évêques de France (CEF) concernant l’inscription de l’avortement dans la Constitution française.
L’Académie précise que “la protection de la vie humaine est le premier objectif de l’humanité”, et elle encourage tous les gouvernements et toutes les traditions religieuses à s’engager en faveur de cette protection.
Monseigneur Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie rappelant les paroles du Pape François lors de l’audience générale du 25 mars 2020, l’Académie affirme que
“la défense de la vie n’est pas une idéologie, c’est une réalité humaine qui touche tous les chrétiens, précisément parce qu’ils sont chrétiens et humains”.
Elle exprime ainsi publiquement son soutien à la CEF dans sa déclaration du lundi 4 mars. Les évêques de France avaient exprimé leur tristesse face au vote des sénateurs français inscrivant l’IVG dans la Constitution de la Ve République et avaient souligné que “l’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes”.
Alors que le Congrès de Versailles a approuvé à une écrasante majorité lundi 4 mars la modification constitutionnelle visant à inscrire l’avortement à l’article 34, l’Académie rappelle que “à l’ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de ‘droit’ à supprimer une vie humaine”.
Parallèlement, l’Académie pontificale pour la vie lance un appel “à tous les gouvernements et à toutes les traditions religieuses pour qu’ils fassent de leur mieux afin que, dans cette phase de l’histoire, la protection de la vie devienne une priorité absolue, avec des mesures concrètes en faveur de la paix et de la justice sociale”.
Elle insiste sur le fait que les situations particulières ou les contextes dramatiques doivent “être traités en se fondant sur un droit qui vise avant tout à protéger les plus faibles et les plus vulnérables”.
Enfin, l’Académie pontificale répète que “la protection de la vie humaine est le premier objectif de l’humanité”, et cela ne pourra être réalisé “que si la science, la technologie et l’industrie sont au service de la personne humaine et de la fraternité”.
Source Vatican news
