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Pape François: grand défenseur des femmes et vive critique des aubes avec dentelles…

Capture Youtube

Le mercredi soir 25 octobre dernier a réservé une surprise majeure lors d’une réunion du synode sur l’avenir de l’Église. Alors que le débat tournait autour de l’avenir et des défis de l’Église catholique, le pape François, devant une assistance de quatre cents participants, s’est lancé dans une improvisation, mettant en avant les femmes et leur rôle primordial.

Semblant préparer le terrain à quelques conclusions synodales qui annonceront peut-être le sacerdoce des femmes …Le Saint père est revenu sur le rôle des femmes dans la transmission de la foi :

« Nous les membres de la hiérarchie avons généralement reçu la foi de nos mères et grands-mères. »

Il a ensuite mis en évidence l’importance de la femme dans le domaine religieux, affirmant :

« J’aime souligner que, chez le peuple fidèle et saint de Dieu, la foi se transmet dans le dialecte, et généralement en dialecte féminin. »

La femme : le reflet de l’Église
François a poursuivi en établissant un parallèle entre la femme et l’Église :

« Les femmes reflètent précisément le mieux le visage de l’Église, l’Église est femme. Les femmes sont patientes, elles savent découvrir les ressources de l’Église. La femme est le reflet de l’Église. L’Église est féminine, elle est épouse, elle est mère. »

Critique du cléricalisme
Ne se limitant pas aux louanges, le pape a également émis des critiques acerbes envers le cléricalisme avec un exemple bien précis :

«Il suffit d’aller chez les tailleurs ecclésiastiques de Rome pour voir le scandale des jeunes prêtres imposant des soutanes et des chapeaux ou des aubes avec dentelle ! Le cléricalisme c’est un fléau, c’est une forme de mondanité qui salit et abîme le monde.»

« Lorsque les ministres dépassent leur service et maltraitent le peuple de Dieu, ils défigurent le visage de l’Église avec des attitudes sexistes et dictatoriales ».

Vision de l’Église et du peuple de Dieu
François a ensuite réfléchi à la nature de l’Église et de ses fidèles :

« J’aime penser à l’Église comme à un peuple fidèle de Dieu, saint et pécheur, un peuple convoqué et appelé par la force des béatitudes. »

Et il a conclu avec :

« J’aime penser à l’Église comme à ce peuple simple et humble qui marche en présence du Seigneur. »

L’ensemble de cette intervention a été publiée en espagnol par les services de communication du Vatican, et elle reste un sujet de débat pour l’Église et ses fidèles.

Pour résumé la pensée de François nous retenons 5 axes principaux:

une Eglise simple, des femmes au premier plan, la fin des aubes avec dentelles…

sans oublier la bénédiction des couples homosexuels et l’écologie religieuse..

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