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Pape François : « Il est inacceptable de parler d’un droit à l’avortement »

DR Vatican Media
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Notons que lors de ses vœux pour la nouvelle année, le président Emmanuel Macron a appelé à renforcer la fraternité. Pourtant, cet appel contraste avec ses positions pro-avortement et pro-euthanasie...

Lors de ses vœux au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le Pape François a une nouvelle fois réaffirmé avec fermeté la position de l’Église sur l’avortement, qu’il considère comme une atteinte directe aux droits humains.

« Il est inacceptable de parler d’un prétendu droit à l’avortement qui contredit les droits humains, en particulier le droit à la vie », a déclaré le Souverain Pontife.

Le Pape a souligné que toute vie humaine mérite d’être protégée, « à chaque moment, de la conception à la mort naturelle ». Il a également rappelé que personne, qu’il s’agisse d’un enfant à naître, d’un aîné ou d’un malade, ne doit être privé d’espérance ni rejeté.

Ces propos s’inscrivent dans la continuité des prises de position fortes du Pape François sur la défense de la vie.

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Une continuité dans les prises de position du Pape François

Ce discours réitère des déclarations antérieures du Saint-Père sur le caractère sacré de la vie humaine. Lors d’un vol retour en septembre 2024, après sa visite au Luxembourg et en Belgique, il avait affirmé avec vigueur que l’avortement constitue un meurtre. Le Pape n’avait pas hésité à employer des termes marquants pour qualifier ceux qui pratiquent l’avortement :

« N’oublions pas de dire cela : un avortement est un meurtre. La science vous dit qu’au mois de la conception, tous les organes sont déjà présents… Vous tuez un être humain. Et les médecins qui se prêtent à cela sont – permettez-moi le mot – des sicaires. »

Le Souverain Pontife avait également souligné le devoir des femmes de protéger la vie, tout en réaffirmant que « toute vie humaine est sacrée ».

Lors de ce même voyage, le Pape François avait évoqué son souhait de béatifier le roi Baudouin, saluant son courage pour avoir refusé de promulguer une loi légalisant l’avortement en Belgique. Le Pape avait qualifié cette décision de témoignage de foi et de bravoure face à des pressions politiques.

Ces prises de position s’accompagnent d’un appel plus large à la responsabilité morale face aux défis contemporains.Le Pape François avait également rappelé que la maternité et la vocation féminine occupent une place essentielle dans l’Église, au-delà des revendications modernes sur le rôle des femmes.

En défendant avec constance la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, François réaffirme les fondements de la doctrine catholique tout en appelant à une moralité universelle dans un monde en quête de repères éthiques.

Notons que lors de ses vœux pour la nouvelle année, le président Emmanuel Macron a également appelé à renforcer la fraternité, un terme chargé de sens et de profondeur. Pourtant, cet appel contraste avec ses positions pro-avortement et pro-euthanasie, qui suscitent des interrogations sur la cohérence de son message.

Promouvoir une fraternité authentique implique de défendre les plus vulnérables, qu’il s’agisse d’un enfant à naître ou d’un malade en fin de vie, rappelant ainsi que la dignité humaine ne peut être conditionnelle ni négociable.

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