À l’occasion de la Journée internationale de la famille, instaurée par l’ONU, le Pape François appelle dans un tweet publié sur son compte @Pontifex_fr à promouvoir des politiques sociales, économiques et culturelles « favorables à la famille » et à « l’accueil de la vie » dans tous les pays.
« La famille est le principal remède contre la pauvreté, tant matérielle que spirituelle, ainsi que contre le problème du déclin démographique »
écrit le Pape François dans son tweet, diffusé lors de la Journée internationale de la Famille 2023. Cette journée a été instituée par les Nations unies en 1989 et célébrée pour la première fois en 1993, en préparation de l’Année internationale de la famille en 1994. Le Pape souligne également la nécessité de promouvoir des politiques sociales, économiques et culturelles favorables à la famille et à la vie dans tous les pays.
La baisse de la natalité en France et en Italie Le thème choisi par l’ONU pour cette journée est « Tendances démographiques et familles ». Comme l’a souligné le Pape François lui-même lors des États généraux de la natalité en Italie, la péninsule a enregistré « seulement 393 000 » naissances en 2022, le chiffre le plus bas depuis l’unification de l’Italie, tombant pour la première fois en dessous de 400 000 naissances en une année.
De son côté, la France a connu sa plus basse natalité depuis 1946. En 2022, le pays a enregistré 743 000 naissances, soit 19 000 de moins qu’en 2021.
Les naissances, un indicateur d’espoir pour un peuple Le Souverain pontife exprime sa préoccupation face au déclin démographique de l’Europe, car « la naissance d’enfants est le principal indicateur de l’espoir d’un peuple ». Le Pape François manifeste également sa préoccupation envers une culture qui est « l’ennemie » de la famille et encourage à la combattre en donnant naissance à de nouvelles vies. Il souligne la nécessité de surmonter les obstacles rencontrés par les femmes, qui sont souvent « les plus blessées » et « esclaves de ce travail sélectif ». Pour cela, des politiques éclairées sont nécessaires afin de préparer un terrain fertile pour « faire fleurir un nouvel élan et laisser derrière nous ce déclin démographique ». Il recommande de ne jamais opposer « natalité et accueil ».