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Paysan et Chrétien : les journées paysannes, un pilier de Foi et d’Espoir

Capture KTO
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"l'importance de la foi pour permettre aux agriculteurs de s'exprimer et de s'écouter mutuellement."

Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ville du Sacré Coeur, a accueilli les 17 et 18 février derniers les agriculteurs chrétiens pour les Journées Paysannes. Le journal la Vie indique que depuis 34 ans « une association catholique les rassemble pour prier et réfléchir aux différentes manières de produire ainsi qu’aux difficultés auxquelles le métier est confronté« .

A deux jours de l’ouverture du salon de l’agriculture qui risque de se dérouler dans une atmosphère de révolte, la colère n’est pas retombée chez les agriculteurs.Comme le souligne Elena, éleveuse de vaches laitières, et son mari Patrick : » les difficultés financières ne sont que la surface visible d’un problème plus profond, celui de la perte de dignité dans leur travail. »

Le couple affirme avoir trouvé un nouveau souffle en embrassant l’agriculture biologique et en participant aux Journées Paysannes.

Les discours des Journées paysannes évoquent notamment les injonctions contradictoires et les normes oppressantes imposées par une société dominée par l’ultralibéralisme…

Emmanuelle François, présidente des Journées Paysannes , dénonce avec vigueur cette réalité tout en mettant en exergue « l’importance de la foi pour permettre aux agriculteurs de s’exprimer et de s’écouter mutuellement.« 

Les participants, animés par des valeurs traditionnelles, expriment un désir profond de voir prospérer leurs terres, malgré les défis modernes et les pressions économiques.

Cependant, derrière cette volonté de préserver une agriculture nourrie par la foi et l’éthique, se cache une réalité plus sombre. La profession paysanne se voit marginalisée au sein de la société, et de nombreux agriculteurs se sentent délaissés, voire méprisés. Les menaces de mort proférées à l’encontre de ceux qui pratiquent des méthodes jugées non conformes en sont un triste exemple.

Un agriculteur de 55 ans affirme « Certains fustigent la connotation religieuse de la “conversion” pour parler de la transition vers un système biologique. Moi, je trouve cela plutôt adapté. »C’est donc la double conversion qui est au cœur des débats : celle de l’agriculture au tout biologique et celle de l’homme au Seigneur Jésus Christ.

Le journal la Croix indique que pour cet agriculteur « le choix de la conversion biologique coïncide avec sa découverte des Journées paysannes et son retour à la foi.« 

Dans cette édition marquée par les défis cruciaux de notre temps, la communauté paysanne veut garder la foi dans l’avenir, portée par une conviction profonde que leur travail est un don précieux, confié entre leurs mains pour le bien de tous.

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