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Pourquoi la famille est le pilier fondamental de la société ?

À travers le mariage, l’Église promeut une vision de solidarité et d’amour

A l’occasion du début de l’année académique, le 25 novembre dernier, le Pape François a reçu une délégation de l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, composée du Grand Chancelier, Monseigneur Vincenzo Paglia, du Doyen, Monseigneur Philippe Bordeyne, des Vice-Principaux des sections internationales, des professeurs, des étudiants, des membres de la Fondation Benoît XVI et des bienfaiteurs.

Ce moment de rencontre a permis au Saint-Père de réaffirmer l’importance centrale de la famille dans l’Église, sans exclure personne, en soulignant le rôle fondamental du mariage comme pilier de la société et de la vie chrétienne.

Le Pape a rappelé que les familles sont des « lieux privilégiés pour apprendre et expérimenter les pratiques essentielles d’une Église synodale », soulignant leur rôle actif dans l’édification de l’Église et leur engagement dans la société. L’Église, selon François, a toujours pris soin du mariage et de la famille, les soutenant et les évangélisant à travers l’histoire.

Le Pape a également abordé les défis auxquels les femmes sont confrontées dans certaines régions du monde, où les droits fondamentaux sont souvent ignorés. Il a cité Saint Paul, rappelant que « dans le Christ Jésus, il n’y a plus ni homme ni femme », soulignant l’égalité fondamentale entre les sexes dans le plan du salut. Il a évoqué l’importance du rôle des femmes, notamment dans les premiers temps de l’Église, où elles étaient des figures essentielles parmi les disciples du Christ.

Le discours a également cité la parabole des invités aux noces, le Pape a rappelé que l’Église est une mère accueillante pour tous, sans distinction. Tous, bons et mauvais, sont invités à participer à la vie de l’Église, en particulier ceux qui vivent des situations complexes comme les divorcés remariés ou ceux qui cohabitent sans être mariés.

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Le Saint-Père a réaffirmé que l’Église ne ferme pas la porte à ceux qui luttent dans leur cheminement de foi, mais au contraire, elle l’ouvre largement, offrant une « attention pastorale miséricordieuse et encourageante ». Il a insisté sur le fait que chaque famille, même marquée par des blessures, peut toujours grandir par l’amour, car la force de la famille réside dans sa capacité d’aimer et d’enseigner à aimer.

Rappelons que selon le Catéchisme de l’Église catholique, la famille est « le premier lieu de la communion des personnes » et « l’église domestique », où la foi chrétienne est transmise aux enfants à travers l’exemple des parents. Elle est le « sanctuaire de la vie », où les enfants apprennent à connaître, aimer et servir Dieu. En elle, les membres de la famille sont appelés à vivre l’amour inconditionnel, à se soutenir mutuellement et à pratiquer les vertus chrétiennes.

La famille est ainsi un « lieu de transmission des valeurs chrétiennes » et un « lieu d’éducation à la foi », essentiel pour la construction d’une société juste et fraternelle. Enfin, elle participe à la « mission évangélisatrice » de l’Église en étant témoin de l’amour de Dieu dans le monde.

C’est dans ce cadre que l’Institut Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, établissement académique fondé en 1981 par le Pape Jean-Paul II, se destine à former des spécialistes dans les domaines du mariage, de la famille et de la sexualité humaine, en mettant l’accent sur l’enseignement de l’Église catholique et sa vision chrétienne de ces sujets.

L’Institut propose donc des programmes d’études, de recherche et de formation pastorale afin de promouvoir la compréhension du mariage et de la famille à travers la théologie, la philosophie, les sciences humaines et sociales. Il dispose de branches à travers le monde et œuvre à soutenir les familles dans leur mission au sein de l’Église et de la société.

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